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1 juin 2012

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D'après Amnesty International, un tribunal soudanais a condamné une femme de vingt ans à la lapidation pour adultère sur le seul témoignage de son frère. A lire sur Agoravox




Selon The Guardian, Intisar Charif Abdallah est accusée par son frère après l'avoir battue. La déclaration de culpabilité a été fondée uniquement sur son témoignage. L'homme à nié les coups portés à sa soeur et a été libéré.
Sa famille se pourvoit contre l'exécution, et, pour l'heure aucune date n'est fixée. Intisar ne comprend pas ce qu'on lui reproche, elle a été jugée sans la défense d'un avocat ou d'un traducteur, du fait que l'arabe n'est pas sa langue maternelle.
Ses enfants sont actuellement pris en charge par la famille, qui sont de l'interjection d'un appel à Ombada. L'équipe du Jean-Baptiste Gallopin d'Amnisty Soudan a déclaré: « l'affaire est emblématique de l'échec du système judiciaire soudanais.

















NDLR : photo issue de cette vidéo

 Elle a été condamnée uniquement basé sur un témoignage qu'elle a sous la contrainte. Elle est détenue avec son fils de quatre mois, dans un état de détresse psychologique profonde. Nous appelons les autorités soudanaises à arrêter l'exécution, d'annuler la sentence de lapidation et de libérer Intisar immédiatement et sans condition.
 « La lapidation est une méthode d'exécution visant à accroître la souffrance de la victime, ce qui signifie que c'est une forme extrême et cruelle de la torture. Le Droit international relatif aux droits de l'homme interdit expressément la peine de mort résultant d'un procès inéquitable, ainsi que l'exécution des mères avec des jeunes enfants. En outre, nous exhortons le gouvernement de considérer l'intérêt de l'enfant de Intisar pendant le processus judiciaire. »
Amnesty a exhorté ses partisans à écrire au gouvernement soudanais et à plaider pour que la libération de Intisar Charif Abdallahla ainsi q que l'annulation de sa peine.

Human Rights Watch a également critiqué la sentence.
Daniel Bekele, son directeur pour l'Afrique , a déclaré: « aucune femme ne devrait être lapidée à mort et imposer cette sanction est particulièrement choquante. Le Soudan devrait réformer les lois discriminatoires et abolir la peine de mort, tous les châtiments corporels violant le traité international. »
Le Soudan est un des sept pays où la mort par lapidation est une punition. Les Juges du pays ont imposé la peine sur plusieurs femmes ces dernières années mais les tribunaux les ont annulé sur simple appel.
La grande majorité des cas d'adultère et les peines de lapidation ont été imposées aux femmes. L'ambassade du Soudan au Royaume-Uni a critiqué l'attitude d'Amnesty dans son pays. Khalid al-Mubarak  a déclaré: « Amnesty ne mentionne jamais le côté positif. Nos femmes ont obtenu un salaire égal pour un travail égal. Il occupe des emplois meilleurs que les ministres et les membres de la Haute Cour. »
 

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