A lire ce témoignage cri du coeur qui décrit bien le malaise vécu par certains de nos concitoyens qui éprouvaient de la compassion, de l'empathie pour les victimes de racisme. Lire : L'antiracisme officiel (socialiste) et le racisme anti blanc mais, victimes eux aussi de racisme anti-blancs, se sentent délaissés par les associations anti-racistes.
"Dominique Sopo est le président d'SOS Racisme. Cet homme a déclaré "Le racisme anti-blanc est une notion forgée par le FN". Apparemment il n'y a pas de hiérarchie entre les races, mais il y en a une entre les racismes. A partir de là, il va être de plus en plus difficile de me faire pleurer sur les discriminations à l'emploi, à l'embauche, réelles ou non. Depuis que je suis né, je vois toujours la même chose. Un Blanc se fait insulter de "sale Blanc" dans la rue, il se fait taper pour ça alors il s'exprime, il décrit ce qui se passe et on lui répond qu'il doit arrêter de "stigmatiser". S'il se défend physiquement c'est le tribunal directement. Il doit la fermer, sa gueule, encore un mot et c'est la croix nazie qu'on lui brode sur sa veste. C'est là le génie de toute la démarche antiraciste : avoir fait passé les victimes de racisme pour les racistes.
Alors certes, c'est énervant qu'un Noir ne puisse pas entrer dans une boîte de nuit parce qu'il est noir, moi à la base ce genre d'injustices m'insupporte. Mais aujourd'hui en France il y a un autre racisme - bien plus violent - dont on ne peut dire le nom sous peine de se faire cracher au visage par les moralistes. Donc, maintenant, je m'en contrefous qu'un mec originaire du Cameroun ne puisse pas aller danser le samedi soir. Les associations antiracistes ont joué à un jeu dangereux. En niant les violences faites aux Blancs, en les encourageant même, ils ont refroidi les cœurs. On ne demande pas à monsieur Bertrand d'être solidaire avec monsieur Benmiloud quand les gosses du second violent la fille du premier parce qu'elle est blonde dans l'indifférence générale. En prétendant éliminer le racisme des Européens, ils ont éliminé leur compassion. Et ils continuent, évidemment.
Je commencerai à accorder l'ombre d'un début de crédit à la parole d'un antiraciste lorsqu'il me parlera aussi et d'abord des milliers d'agressions anti-blanches caractérisées qui se produisent quotidiennement dans ce pays, dans les métros, dans les bus, dans les blocs et ailleurs. A ce moment-là on pourra discuter des problèmes de Mohamed pour trouver un appartement. En attendant je continuerai de considérer le combat antiraciste comme ce qu'il a toujours été : un combat antiblanc". Lire l'intégralité de l'article.
Article de Vos Tribunes à la Une