Depuis le score de 18 % de Marine Le Pen, au premier tour de la présidentielle, Messieurs Sarkozy et Hollande ainsi que leurs équipes essaient de "comprendre" son électorat. Bonne démarche, surtout lorsque l'on a cruellement besoin de ces voix. Lire Présidentielle 1er tour : grande perdante, la haine
Les électeurs de Marine Le Pen ne sont pas en colère, ils ont voté par adhésion à son programme. Ils ne veulent plus des mêmes au pouvoir depuis quarante ans, avec les mêmes méthodes, magouilles, promesses et pirouettes.
Comment faut-il leur dire, à ces "spécialistes" ? Faut-il leur crier ?
Depuis hier, tout le monde s'arrache ces électeurs, les faisant passer tour à tour pour des attardés, des demeurés, des imbéciles, selon Martin Hirsch, ils seraient même peu "éduqués".
A moment donné il faut dire : STOP à ces insultes et ces analyses à deux balles !
Ils n'ont rien compris, tous ces gens vivant de leurs mirages : les électeurs de Marine Le Pen veulent SORTIR de la zone Euro -point barre !-, impossible selon Bruno Lemaire sur RMC, insultant au passage Marine Le Pen et ses électeurs, qui n'auraient rien compris, en "crise" ou en "souffrance". Assez !
Le vote Marine Le Pen est un vote réfléchi et personne ne fera changer d'avis cet électorat qui, à force d'être traîné dans la boue, finira par voter blanc ou s'abstiendra.
Même ceux qui étaient tentés par le vote Sarkozy risquent aussi de l'envoyer bouler.
Les électeurs de Marine Le Pen attendent le troisième tour, les législatives. C'est compris ? Dans quelle langue faut-il leur dire ?
Qu'ils se débrouillent, ces spécialistes dédaigneux, méprisants comme si le vote pour la souveraineté de la France, la préservation de ses traditions judéo-chrétiennes et de sa culture, des us et coutumes, étaient une tare.
Les médias feignent même de découvrir les pays d'Europe ayant des partis "nationalistes" ou "populistes", soi-disant d'extrême-droite, parfois même au pouvoir.
Le journal Le Point, via l'AFP, dresse la carte de ces pays (avec, pour illustrer l'article, un beau cliché d'un crâne rasé et tatoué le lecteur appréciera).
Les pays d'Europe ayant ces partis au pouvoir sont les moins touchés par la crise. CQFD.
Après leur avoir craché dessus pendant toute la campagne, les électeurs de Marine Le Pen diraient "amen", "recommencez, on aime bien" ou ""on efface tout et on recommence". Ils peuvent rêver les spécialistes bobos vivant dans leur cage dorée...
Qu'ils commencent à se calmer, tous, politiques et médias beaucoup trop à gauche, faisant régner la peur chez les honnêtes gens (d'aucuns se reconnaîtront). Des excuses seraient même les bienvenues pour certains qui ont mené une campagne de la haine.
Après, peut-être que cet électorat sera prêt à écouter mais peut-être est-il trop tard, il a choisi son programme et il ne se reniera pas.
De plus, puisque les deux candidats sont incapables de faire respecter les lois de la république par des minorités, le vote Marine est le contre-pouvoir à une influence religieuse grandissante rongeant le cerveau des Français. Au cas où cela aurait aux brillants analystes, il n'y en avait pas en France. Un équilibre se fait donc.
Lorsque la gauche et l'extrême-gauche se permettent des violences en toute impunité et "vendues" comme plus présentables par les médias que le Front National, l'on se dit que ce contre-pouvoir était urgent.
Par ailleurs, pendant que certaines minorités se penchent dans la lecture religieuse, les autres Français réfléchissent à la manière de sortir le pays de la crise.
Ils ne sont pas victimes d'une "noire" idéologie -telle qu'elle est présentée par les journaux gauchos" non plus, ils ont choisi de se battre pour faire face à l'Europe qui appauvrit les Français tous les jours un peu plus.
Non, l'électorat de Marine de Pen n'est pas en colère comme il n'est ni imbécile, ni "idiot", il bâtit l'avenir pendant que l'UMP et le PS se déchirent le pouvoir.
Un peu de respect et de considération pour ces électeurs car, pour le coup, ils sont vraiment en colère à force d'écouter toutes les insultes et inepties débitées à longueur de journée !
Si personne ne se calme ou ne modère ses propos et si les candidats essayaient de nuire à Marine Le Pen ou à ses électeurs après le deuxième tour, ces derniers leur rappelleront ce que le mot résistance veut dire et démontreront que le courage n'est pas un vain mot.
Compris ou faut-il reprendre l'explication depuis le début ?
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STOP ! Non, l'électorat de Marine Le Pen n'est pas en colère
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