Tous les candidats ayant fait des raccourcis malheureux avec l'affaire Merah en désignant des personnes sans connaître les résultats de l'enquête ont été sanctionnés pour ce premier tour de l'élection.
Les Français n'aimant les lynchages en place publique, ils préfèrent les débats d'idées aux anathèmes, insultes et violences commises par certains militants à l'encontre du candidat sortant et celle du Front National, incités par les candidats de gauche et du MoDem en empêchant des meetings ou l'affichage des tracts. Comportements rappelant ceux de l'ancienne URSS...
La grande perdante de premier tour est donc la haine et remercions tous ces Français qui ne sont pas trompés de débats.
Le candidat socialiste, arrivé en tête avec 29 % des voix, s'est tiré une balle dans le pied le soir du premier tour devant ses militants à Tulle en faisant une déclaration qui sera probablement le slogan de sa campagne de deuxième tour, incitant encore à la haine, accusant les discours de Nicolas Sarkozy "d'avoir fait le jeu de l'extrême-droite" qui affaisserait le pays.
Les électeurs de Marine Le pen, si la gauche passait au pouvoir, seront-ils bons pour le goulag ?
Les Français n'aiment pas l'incitation à la haine et l'ont prouvé dans les urnes en sanctionnant tous ceux qui n'avaient pas fait une campagne "correcte" envers tous les Français ; par conséquent, François Hollande n'échappera pas à cette règle. Il sera sanctionné pour sa préférence de Français, la sélection qu'il en fait...
Quelle stratégie des électeurs de Marine Le Pen devant cette déclaration de guerre ?
Les militants et sympathisants pourraient voter "blanc" pour le deuxième tour. Ils ne voteraient pas pour un candidat socialiste qui leur crache dessus et avec, s'il était élu, au pouvoir, des gens du Front de gauche, des Communistes et des Verts ayant fait montre de beaucoup de violence pendant cette campagne. Ils ne devraient donc pas se renier ni renier leur parole.
Certains électeurs seraient peut-être tentés par le vote Nicolas Sarkozy. Henri Guaino, conseiller du président-candidat, ayant déclaré le lendemain du premier tour que le candidat sortant n'avait pas besoin des voix des électeurs de Marine Le Pen, dont acte, mais de celles de tous les Français. Il va falloir les persuader mais de quelle manière ?
Il serait de bon ton de respecter ces 7 millions d'électeurs ayant fait un vote réfléchi contrairement à ceux qui voudraient y voir un vote de protestation.
Oui, le vote Marine Le Pen est un vote d'adhésion à la notion de patrie, d'unité de la nation regardant vers l'avenir, tous ensemble et comme un seul homme... ou femme...
Par ailleurs, il est incroyable, dans un pays cinquième puissance au monde, que le score -définitif...- de Marine Le Pen fasse l'objet d'autant de variantes...
La mobilisation de cet électorat envoie un signal fort envers la préservation de notre culture, l'insécurité croissante dans les grandes et moyennes villes, la priorité faite à des minorités religieuses à l'influence grandissante même dans les écoles par des menus spéciaux, par un recul des libertés des femmes, par l'imposition des tenues vestimentaires, dont le niqab, le voile intégral, ne représentant en rien notre culture et souvent porté par provocation à la république française.
Les électeurs de Marine Le Pen prendront sûrement leur carte au parti ou lors du "Rassemblement bleu-marine" qui sera créé pour les prochaines législatives. Le nombre de militants pourra ainsi plus peser encore dans les décisions prises en politique et en économie ; ce nouveau parti sera celui de la résistance à l'attachement des valeurs qui ont fait la grandeur de la France, revalorisant sa culture, son histoire mais aussi une mobilisation sans précédent pour une relance économique du pays.
Ce qui pourrait départager les deux candidats en lice, c'est le vote des étrangers sur le territoire depuis cinq ans pour les municipales, une grave erreur, à visée électoraliste principalement, de la gauche qui ne mesure pas les conséquences d'une telle mesure.
Les médias français sont déjà gangrénés par l'islam radical (voir article correspondant), des conseillers municipaux religieux étrangers imposant leurs idées, c'est la mort assurée de la culture française.
Sur RMC, le lendemain du premier tour, Jean-Jacques Bourdin lançait cette question, sans laisser le temps de l'analyse, de la réflexion aux électeurs et auditeurs : "Le FN doit-il s'allier à l'UMP?" Réponse oui à 63 % mais sûrement pas de la part des principaux intéressés... Les réponses venant d'auditeurs de toutes tendances politiques, on peut se poser la question de l'utilité de ce "petit" sondage...
Venant de la star de RMC, la question n'est pas anodine. Assimiler le "méchant" FN à la "méchante" UMP défendant certaines des idées de Marine Le Pen, l'occasion est trop belle pour mettre les soi-disant "méchants" dans le même panier. Si le journaliste de RMC n'est pas dénué d'intelligence, les électeurs le sont encore moins. La supercherie ne prendra pas. Il faut même y mettre un terme.
Les électeurs ont prouvé, en éliminant Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly et François Bayrou qu'ils refusaient la haine et qu'ils comprenaient bien que les électeurs de Marine Le Pen comme ceux de l'UMP n'étaient les ennemis de personne. Au contraire, Ils veulent un avenir pour leur pays, pour eux-mêmes et leurs enfants ; mais pas n'importe quel avenir et pas n'importe comment. Leur souci, l'Europe des délocalisations, devrait être aussi au centre des débats de l'entre deux tours, l'avenir de la France passant par là principalement.
De plus, voter contre quelqu'un n'a jamais fait un programme.
Quant à François Hollande, il doit au moins deux débats à Nicolas Sarkozy pour faire l'équilibre avec les trois débats des primaires socialistes ayant conditionné les cerveaux des Français pendant des mois.
D'ailleurs, une information devrait faire réfléchir : 700 mosquées de France se mobilisent pour François Hollande alors qu'aucun prêtre ou rabbin n'a appelé à voter pour aucun candidat. Par ces comportements, même notre laïcité est en danger. Jean-Luc Mélenchon était bien surnommé "Le candidat des Arabes" dans un journal libanais...
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