"La première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a estimé vendredi à Lumbres (Pas-de-Calais) que le président-candidat Nicolas Sarkozy avait fait de la "provocation" à propos du 1er Mai, et que si des "violences" devaient en résulter, il en serait "responsable"."
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Des déclarations graves de la part de la première secrétaire du Parti Socialiste -probablement au gouvernement si et uniquement si François Hollande était élu- rappellent celles de Jean-Luc Mélenchon et d'Eva Joly pendant le premier tour de la campagne présidentielle appelant à la "l'insurrection"ou déferlant des violences verbales hors du commun, imités par des militants concrétisant les mots par des violences souvent décrites ici.
Ces mots maladroits et irréfléchis n'ont indigné que peu de monde mais ne sont pas passés inaperçus pour tous ceux que la crise a happés, la majorité des Français.
Est-ce un avertissement pour celles et ceux qui ne seraient pas sympathisants de la gauche ? De l'intimidation ?
Peut-on rappeler la responsabilité des ses paroles à Martine Aubry ?
Il est certain que ces paroles émises de quelqu'un de la droite aurait déjà fait l'objet d'un procès d'intention pétainiste...
Le 1er mai n'appartient pas à la gauche, il appartient à tous les Français ; il est l'occasion de pour les travailleurs et chômeurs de se mobiliser pour le travail. Les uns pour le conserver, les autres pour le mettre au coeur des débats avec les uns.
Cette journée internationale n'est ni de droite ni de gauche, elle rassemble toutes les personnes qui ont besoin de s'exprimer sur des revendications diverses dans le monde.
En France, la raison et l'apaisement devront être les mots d'ordre, notre pays est assez malade sans que des élites ne s'octroient le droit de jeter de l'huile sur le feu.
Attitude inadmissible venant de personnes censées gouverner un jour qui n'hésiteraient à faire appel aux CRS si la rue défilait contre leurs mesures...
