Après les tristes évènements qui ont choqué tous les Français, les médias ont relayé cette information avec plus ou moins de distance.Les journaux télévisés nationaux ont essayé de traiter ces drames avec mesure, rappelant que toutes les pistes étaient étudiées par la police, celle de d'islamisme comme celle de l'antisémitisme et celle d'un "loup solitaire" comme tentent de l'analyser les psychiatres.
En revanche, des chaînes privées et radios, sans attendre les résultats de l'enquête, faisant montre d'une rare imprudence, pointent déjà des discours politiques stigmatisant à leur tour des responsables politiques comme Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen et par ricochet leurs électeurs, d'autres français tout aussi malheureux de ces actes horribles.
Cependant, il a été souvent écrit ici comment d'autres politiques ont pu faire montre de haine à l'égard de l'autre partie de la société française.
Il y a donc là une récupération politique que l'on ne peut pas ignorer surtout le soir même du déroulement de ces actes odieux. Si les réactions sont compréhensibles, il doit être fait usage de plus de mesure dans les propos. L'unité doit se faire sur ce chagrin partagé par TOUS les Français et ne pas pointer du doigt des personnes sans attendre les résultats de l'enquête.
Compte tenu de la diversité d'origines et de confessions religieuses des militaires victimes du tueur, les meurtres d'enfants et un parent juifs laisseraient penser à des visées antisémites. Cependant, l'un des militaires assassinés, Abel Chennouf, d'origine maghrébine, était blanc et chrétien et il n'a pas été donné d'informations sur le premier militaire tué à Toulouse le 11 mars.
Dès lors, il est nécessaire, dans ces moments très graves que traversent les Français, mais surtout les familles et les proches des victimes, de prendre du recul bien que cela ne soit pas facile après la violence des actes, en usant de prudence dans ses propos pendant que la police fait son travail car elle seule est légitime pour donner des réponses.
L'affaire est trop grave pour se permettre de continuer à faire des procès d'intention à visées politiques...
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