Hommage à Amina doublement victime : d'un violeur et d'une loi démontrant tout le chemin que le Maroc doit encore parcourir pour protéger les femmes et leurs libertés.
Si le Maroc est "choqué" comme s'il découvrait cette loi qui attente aux droits de l'homme mais surtout à ceux de la femme, les parents que nous sommes sont émus à l'imagination du calvaire qu'a enduré Amina.
Toutes nos pensées vont vers celle qui a décidé de se libérer elle-même de son tortionnaire en se suicidant pendant que la société marocaine semblait se contenter de cette loi en détournant le regard même si ce drame parait l'avoir réveillée...
Toutes nos pensées vont vers celle qui a décidé de se libérer elle-même de son tortionnaire en se suicidant pendant que la société marocaine semblait se contenter de cette loi en détournant le regard même si ce drame parait l'avoir réveillée...
"Amina Al Filali s'est suicidée samedi dans sa ville de Larache, près de Tanger (nord), en absorbant de la mort aux rats, après avoir été contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée quand elle avait 15 ans. En l'épousant, son violeur avait échappé à la prison grâce à un article du code pénal.
Le suicide de cette jeune fille, contrainte d'épouser son violeur a fait l'effet d'un électrochoc au Maroc où se sont multipliés jeudi les appels à la réforme, voire l'abrogation, d'une loi qui fait du viol un simple délit et bénéficie plus au violeur qu'à sa victime."
Relayé par Vos Tribunes à la Une