Le candidat socialiste peinant à garder sa première place dans les sondages se voit aidé par les médias poussant le camarade Mélenchon en Une des journaux. Bien joué !
En l'imposant comme troisième homme, ils sont sûrs que le François Hollande sera élu, le candidat du Front de gauche, allié aux Communistes, a déjà "avoué" qu'il appellerait à voter pour son faux adversaire au second tour de la présidentielle qu'il avait, cependant, accusé de fraude en 2009 et dont il disait qu'"il ne pardonnera jamais".
Comme quoi tout est possible en politique... Trois ans sont passés et l'appel à voter Hollande démontre, une fois de plus, les manigances et connivences de cette gauche qui voudrait gouverner par la haine et la violence.
Comme les candidat à la présidentielle ne tarissent pas d'inventions pour se faire remarquer, le camarade Mélenchon opte pour la solution d'une fausse prise de la bastille dont il aimerait qu'elle soit la même démonstration de force que Nicolas Sarkozy ayant mobilisé 50 000 personnes à Villepinte.
A l'instar de ses adversaires -dont l'un est en un faux, rappelons-le-, le temps d'une campagne présidentielle et selon les électeurs, Jean-Luc Mélenchon, s'arme parfois d'une faucille et d'un marteau, enfilant un costume de Mao ou celui d'un soldat soviétique ou, dernièrement, celui d'un Sans-culotte dont l'histoire rappelle qu'il n'est qu'une figure révolutionnaire qui durera moins de temps que la Révolution... essayant désespérément de réveiller ses descendants.
Malheureusement pour lui, les Français veillent à leur récupération politique et font le constat de sa vision de la France surréaliste et utopique n'ayant de valeur que la symbolique.
A bien y regarder, le programme du Front de gauche, qui n'a jamais été chiffré non plus, ressemble plutôt à une échoppe de barbier rasant gratis.
Le battage médiatique a réussi, la posture du révolutionnaire, bercé par le ronron du sénat pendant des années, séduit aussi les journalistes devenus des camarades militants à la mémoire courte. Ces porte-parole auxquels les Français n'ont rien demandés brouillent les messages de la campagne dans le but d'imposer le candidat socialiste au deuxième tour de l'élection.
Les "experts" en communication sont passés de "l'autre côté" n'ayant cure d'une probable "insurrection"si la gauche passait au pouvoir.
La France, devenue contrée sauvage de l'incompétence depuis quelques années, sombre dans l'irresponsabilité.
Ce pays tellement divisé ne saura pas se parler, s'écouter, se tolérer. Si l'on ne veut pas qu'il devienne un champ de bataille, il est à souhaiter que François Bayrou ne se laissera pas voler cette place de troisième "homme" en s'affirmant et n'hésitant pas à taper du poing sur la table.
Il devra aussi revoir sa copie sur l'Europe qui coûte plus qu'elle ne rapporte sur bien des points. Il ne pourra pas balayer d'un revers de main des sujets, cependant liés entre eux, trop souvent occultés et devenus tabous par manque de courage. Lui, l'"Humaniste", devra s'indigner sur le fait qu'il n'est plus possible de faire rentrer plus d'étrangers sur notre territoire, le chômage, la pauvreté, le manque de logements gangrennant notre société, la France ne pourra pas prendre la responsabilité d'ajouter du malheur à la maltraitance qu'ils subissent.
François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, les culottés, trompant les Français, devront recevoir la déculottée qu'ils méritent, tout comme le candidat sortant donnant le tournis avec ses propositions, "pompées" sur la copie de ses "camarades", qu'il ne mettra jamais en oeuvre puisqu'il souhaite poursuivre le même quinquennat que le précédent...
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