Procédé indigne alors que tous les Français étaient sous le choc des tragédies :
Une polémique a été alimentée le soir même de la tuerie de l'école juive par certains candidats à la présidentielle, ceux-là même qui dénoncent la récupération politique des faits dramatiques..., allant un peu vite en besogne pointant du doigt l'extrême-droite et signalant publiquement des néo-nazis par l'intermédiaire des médias dont il est à espérer que les enquêteurs n'aient pas été retardés par l'éventuel regard ou "jugement" de l'opinion. Ils ont commencé par la piste des néo-nazis qui avait suscité par mal d'indignation alors que l'enquête était en cours...
Aujourd'hui, des questions peuvent être posées sur le suivi du tueur ayant fait des séjours en Afghanistan et au Pakistan et sur des filières connues de salafistes ayant des intentions hostiles envers la France embrigadant nos jeunes, sur l'intérêt de conserver ces intégristes sur notre sol et dans nos prisons.
On peut s'interroger aussi pourquoi la police ne l'avait pas arrêté après une plainte déposée contre lui pour graves violences en 2010.
Il est donc tout à fait normal qu'un pays s'interroge après de tels drames. Il est évident que l'assaut par le RAID doit faire l'objet d'une réflexion et d'une commission d'enquête parlementaire afin d'en tirer toutes les conséquences.
Chacun pourra aller de sa critique sur les méthodes du groupe d'intervention mais le profil d'un jeune tueur avec tant de violence est nouveau.
Il paraissait avoir une double personnalité.
Aucun signe distinctif comme une barbe ou djellaba et vivant une vie normale de jeune démontre combien ce tueur était aussi déterminé à cacher ses intentions.
Des témoignages indiquent une personne souriante et agréable mais ses sourires affables pouvaient cacher un désespoir et la fourberie dont il faisait preuve afin de ne jamais montrer qui il était réellement faisaient partie de sa "mission".
Le fait d'abattre froidement des personnes, des enfants, faisant le mort dans une baignoire attendant l'assaut du RAID démontre la "logique" de l'enfermement dans lequel il était.
Personne, même pas des négociateurs aguerris, n'aurait pu l'apaiser ni le persuader. Sa folie, comme toute folie, était imprévisible car il n'existe aucun "schéma classique" de la folie.
L'embrigadement ayant "mangé" son cerveau, il s'était arrêté sur des pensées de haine et s'était programmé en prédateur. Il y a donc très peu de marge de manoeuvre devant de tels profils si ce n'est l'issue que l'on connait.
Ces tristes évènements ont montré une forme de terrorisme avec un nouveau visage difficile à décrypter, à prévoir mais il est certain que des enseignements en seront tirés et pour longtemps.
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Assaut du RAID à Toulouse, la polémique
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