Jeudi matin plus de 850 salariés du groupe pharmaceutique Glaxosmithkline ont manifesté à Marly-le-Roi (Yvelines), la ville où est implanté le siège national de la société. Alors que l'entreprise GSK, qui compte plus de 3 000 employés en France, a vendu 50 millions de doses du vaccin de la grippe A, elle prévoit de supprimer 669 postes répartis dans ses différents sites dans l'Hexagone. Les visiteurs médicaux chargés d'assurer la commercialisation des produits auprès des médecins sont les plus touchés par ce plan social appliqué à partir de mai 2010.Mercredi lors de la première réunion de négociations, les partenaires sociaux ont claqué la porte de la réunion face à «la rigidé de la direction». La crise et la concurrence des médicaments génériques seraient à l'origine de la décision de la direction. Un argument qui ne passe pas : «l'industrie pharmaceutique est une activité prospère», insistent les syndicats. Les partenaires sociaux sont d'autant plus en colère que pour eux «le but de cette réduction d'effectif est d'augmenter la rentabilité».
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