Selon une enquête du "Wall Street journal", Salah
Abdeslam, qui n'avait en théorie pas droit au chômage car il gérait un
bar, avait reçu 19.000 euros d'aides sociales.
Les terroristes de Paris et
Bruxelles ont-ils financé en partie leur attaque grâce à l'argent des
aides sociales ? Selon des enquêteurs belges spécialistes des questions
financières, au moins cinq auteurs présumés des attentats de Paris et de
Bruxelles vivaient en tout cas en partie de diverses allocations,
révèle jeudi le quotidien américain The Wall Street Journal (WSJ). 19.000 euros. Parmi eux, figure Salah Abdselam, le dernier auteur présumé toujours en vie des attentats du 13-Novembre. En théorie, il n'avait pas droit au chômage car il gérait un bar, mais dans les faits, l'État belge lui a versé presque 19.000 euros en deux ans jusqu'au mois d'octobre 2015, trois semaines avant les attaques qui ont frappé Paris et Saint-Denis.
Khalid E., qui a déclenché sa bombe dans le métro de Bruxelles, a touché pendant deux ans des allocations chômage. Les versements se sont arrêtés trois mois avant qu'il ne passe à l'acte.
Selon le président belge de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), Philippe de Koster, il n'y a pas de preuve que cet argent a pu servir à financer directement les attentats. Indirectement, toutefois, il aurait pu assurer le train de vie des terroristes, explique-t-il dans les colonnes du quotidien américain. Selon le WSJ, réclamer des allocations sociales est d'ailleurs l'un des conseils donné par le groupe État islamique (EI) pour obtenir "de l'argent facile".
Des contrôles renforcés.
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