Trois militaires ont été agressés à l'arme blanche et blessés
légèrement mardi dans le centre de Nice, alors qu'ils étaient en faction
devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate.
L'agresseur avait été refoulé par les autorités turques la semaine
dernière et entendu à son retour en France par la DGSI.
Il est actuellement entendu par la police. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Christian Estrosi, le maire de la ville, a évoqué dans la foulée une agression "extrêmement volontaire", "voire préméditée". "Cela démontre, poursuit-il, à quel point il faut renforcer la vigilance et la pertinence de tout le dispositif déployé dans les quartiers sensibles de la ville ." L'édile rapporte en outre que l'agression aurait été filmée par les caméras de surveillance installée dans la ville.
>>> Ecoutez Christian Estrosi, le maire de Nice :
Contrôlé dans le tramway
>>> Ecoutez Maurice Niddam, président du consistoire de Nice :
L'un d'entre eux a été blessé au bras, un autre au visage. Ils ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l'agression, avenue Jean Médecin, à côté de la place Masséna. Leur pronostic vital n'est pas engagé, selon la police, qui précise que deux personnes ont été interpellées. Parmi elle, l'agresseur, qui répondrait au nom de Coulibaly : l'homme, dont le patronyme est très répandu, n'a aucun lien avec Amedy Coulibaly, l'auteur de la prise d'otages de la porte de Vincennes du 9 janvier. La seconde personne interpellée fait l'objet de "vérifications" : elle aurait été vue avec l'agresseur avant les faits.