Une question se pose: des questions qui touchent la nationalité doivent-elles être traitées lors du débat sur le vieillissement et l’autonomie des personnes âgées? Mais des parlementaires ont déclaré que parler des retraités étrangers lors d’un texte sur l’immigration, c’est risquer la “stigmatisation”. C’est pourquoi l’acquisition de la nationalité pour des étrangers de plus de 65 ans est sorti du chapeau lors de l’examen de loi sur le vieillissement.
Cette mesure de “générosité”
selon les dires du gouvernement pourrait concerner plus de 200 000
retraités étrangers, appelés les “chibanis“(en arabe ce terme signifie vieux) . Ainsi, ces étrangers souvent venus pour construire et reconstruire notre pays vont pouvoir devenir français de manière “rapide et simplifiée”.
Avant cette loi, les critères d’âge et de revenus sociaux ne rentraient
pas en compte pour devenir français. Seule la justification d’une
insertion sociale et professionnelle était la règle. Le législateur a donc introduit une notion d’âge concernant la nationalité, ce qui est tout à fait nouveau.
Auparavant, pour être français, il fallait que les parents le soient.
Maintenant, c’est l’inverse on peut devenir français, si les enfants le
sont.