Une des photos postées sur Facebook prises par les détenus dans une cellule des Baumettes.
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Un centre de vacances
Dans son article, le quotidien cite la réaction outrée de Catherine Forzi du syndicat FO :Ce n'est plus une prison, c'est un centre de vacances". (...)
Deux enquêtes en cours
Poussée à réagir par la publicité autour cette affaire, la direction interrégionale de l'Administration pénitentiaire indique que six détenus ont été identifiés et que cinq cellules ont été fouillées dans lesquelles ont été retrouvés trois téléphones portables, une lime à bois et une clé USB. Elle précise aussi qu'une enquête administrative et une enquête judiciaire sont en cours.On a tout de suite pris des dispositions après la découverte de cette page Facebook en ouvrant une enquête administrative et en saisissant le procureur de Marseille",
a indiqué Philippe Perron, le directeur interrégional de l'Administration pénitentiaire (AP) de Marseille, qui précise que cette page avait été depuis fermée par son auteur. Selon M. Perron, elle a été publiée depuis "l'extérieur" de la prison, avec des
clichés "remontés de l'établissement", mais l'auteur n'a pas encore "été identifié" et il a retiré la page dès que "ça a commencé à se savoir".
Face aux syndicats qui réclament plus de le directeur répond encore que "700 à 800 téléphones portables ont été saisis l'an passé", preuve selon lui à la fois de "l'efficacité des fouilles" et du niveau d'activité des trafics.
ll existe aujourd'hui des téléphones en matière indétectable par les portiques de sécurité" et "le brouillage des communications" se heurte à l'évolution des technologies comme "le passage à la 4G",
remarque encore le directeur interrégional.
Au cours de l'été dernier, les syndicats avaient attiré l'attention de la direction sur les problèmes de sécurité liés au chantier "Baumettes 2" d'agrandissement du centre pénitentiaire, alors que des "colis" étaient envoyés depuis l'extérieur dans la
cour de promenade.
Le 30 octobre dernier, les surveillants des Baumettes avaient encore protesté devant l'entrée du centre de détention estimant qu'il manque actuellement 50 gardiens à Marseille pour remplir correctement leurs missions.