«Himmler lui-même avait deux objets fétiches sur son bureau, Mein Kampf et le Coran», affirme l’eurodéputé frontiste dans une nouvelle intervention polémique. Il a été suspendu de son poste de chef de la délégation FN à Bruxelles.
Ni la perspective d’une plainte déposée par SOS Racisme, ni le désaveu cinglant de la présidente de son parti n’ont amené Aymeric Chauprade à jouer l’apaisement. Invité ce jeudi de LCP, il a réaffirmé les propos tenus dans une vidéo du 15 janvier dernier, intitulée «La France est en guerre», qui fait l’objet d’une forte polémique depuis une semaine. Il y fait notamment une comparaison avec entre la situation actuelle et la montée du nazisme dans l’Allemagne des années 30.
Dans un extrait vidéo d’une émission diffusée jeudi soir à 21h30, le député européen fait face à une élue socialiste allemande et aborde le sujet de Pegida, du nom de ce mouvement anti-islam né en Allemagne en octobre 2014. Un mouvement qui partage avec Aymeric Chauprade une inquiétude certaine à l’égard de l’islam et qui est accusé de favoriser l’amalgame entre musulmans et islamistes radicaux. «Je n’ai pas entendu des gens de Pegida qui parlaient des musulmans en général», défend-t-il, rapidement contredit par la députée allemande. Il ajoute dans l’extrait concerné: «A propos de Pegida, c’est très injuste de dire qu’il s’agit d’une sorte de renaissance d’un nazisme».
(…) Le Figaro
Via Fdesouche