25/01/2015 :
Si on n'aime pas, on zappe, n'est-ce pas ? Or, quand des personnes sont passionnées de chant (et/ou avec une oreille musicale), elle ne peuvent donc pas faire l'impasse sur cette émission qui, cependant, a dévié de son concept (américain) intelligent dès la deuxième saison.
Pourquoi l'émission The Voice est-elle un divertissement politique ? L'émission applique toutes les directives du gouvernement socialiste que les Français exècrent
On aimerait, d'ailleurs, connaître les critères de sélection avant les passages à l'aveugle devant les coachs, et au vu des deux dernières saisons, seules les originalités sont retenues : toutes les composantes sont représentées, surtout les "minorités"; on a tiré le gros lot si la voix n'est pas trop mal... Il est évident que dans les candidats présélectionnés, on va glisser de vrais chanteurs, pour faire genre..., qui ne seront pas retenus pour leur trop grand professionnalisme parce qu'ils ne feraient probablement pas ce qu'on leur demande au pied de la lettre. Pas fous non plus...
L'imposture de The Voice se voit au fil des émissions
Conformément aux attentes du gouvernement, la parité est au rendez-vous avec la venue de Zazie, qui, certes, a une technique reconnue mais qui pêche par la justesse de sa voix. Difficile donc de juger quand on a soi-même un petit handicap...
Les familles et amis des candidats sont souvent accompagnées de personnes issues de "la diversité" ou sens inverse, comme si c'était le lot quotidien des Français. On sent que The Voice fait un vrai travail de "pédagogie"...
On a choisi aussi des personnes avec des histoires tristes pour bien faire pleurer dans les chaumières Il en faut pour tous les goûts et il ne faut surtout oublier personne... Et puis, le voyeurisme, il parait que les gens aiment ça !
Le communautarisme se voit comme le nez au milieu de la figure.
Hiba Tawaji, la star libanaise n'est pas arrivée à The Voice par hasard, sans être sûre de ne pas être retenue par son compatriote, Mika, dont elle a choisi de rejoindre l'équipe (comme c'était déjà le cas la saison passée). On fera l'impasse sur le massacre de la chanson française (chantée en arabe) qu'elle avait choisie malgré une voix sublime...
Le paradoxe est que les quatre coachs se retournent sur la Libanaise mais restent impassibles sur une autre voix aussi pure, celle de Laurena, Française normale, pas intéressante... Même Florent Pagny qui ne cherchait que l'excellence dès la première saison surfe sur la vague de médiocrité.
Ecoutez d'abord Laurena, le bijou dont les coachs n'ont pas voulu, après sa prestation, leurs arguments pitoyables, ce genre de chose qui rend furax :
Tout le monde a bien compris : The Voice se cherche un autre Kenji, même féminin, jeune de préférence et beau surtout, au détriment de la voix...
L'émission s'adresse donc à un public jeune qui juge plutôt le physique que le talent ; cependant, elle a le mérite de faire découvrir des pépites qui mériteraient plus d'attention qu'elles n'en ont aujourd'hui...
Dommage que la chanson française ne se résume plus qu'à des artistes jetables dès qu'ils ne sont plus rentables... au lieu de miser sur une ascension plus lente mais inoubliable dans l'esprit du public
En outre, qui se soucie de ces jeunes que l'on emmène au "zénith" rapidement pour les laisser tomber, une fois l'engouement des fans calmé ?
Les chanteurs sont devenus des consommables le temps d'une vague de folie financière et tombant dans l'oubli pour une autre vague de folie, la vraie culture attendra...