Il est déshabillé, se retrouve ligoté, en slip. On lui enfonce une chaussette dans la bouche pour étouffer les cris.
Les sévices peuvent commencer : on lui brûle le corps avec des cigarettes et des briquets, on le frappe au visage avec les pieds, avec les poings, on lui entaille les chairs avec un cutter. L’un des agresseurs ira jusqu’à graver des initiales au cutter sur le corps de la victime.
Vincent a bien pensé qu’il ne ressortirait jamais vivant de cet enfer.(...)
Les quatre mineurs, reconnus coupables ce mercredi pour tous ces actes, avaient fait preuve d’une désinvolture inquiétante, lorsqu’ils avaient été placés en garde à vue, quelques jours après les faits, prenant cette affaire à la rigolade, fanfaronnant, enfonçant encore un peu plus leur victime. À aucun moment, ils n’ont exprimé la moindre empathie pour leur souffre-douleur.(...)
Tous remis en liberté