Depuis 1981, la France s'est enfoncée dans le totalitarisme de l'égalité pour en créer de nouvelles. La majorité des Français ne sent plus chez elle pour laisser la place aux nouveaux arrivants -afin de faire baisser le coût du travail-, la dictature de bien-pensance de gauche, qui a contaminé aussi l'UMP sans qu'elle ne s'en rende compte -mais dont une poignée prend conscience-, a eu un l'effet contraire, celui de réveiller les intelligences, d'un sursaut de fierté d'une certaine partie de la population, celle qui subissait tout, courbant l'échine, selon un formatage bien orchestré, "la majorité avait toujours raison" en instaurant des mots à ne pas prononcer, une identité et une culture à ne surtout pas revendiquer.
Et puis vint la mariage homosexuel, 31ème proposition de François Hollande, dont tout le monde se fichait, à part une poignée d'égoïstes subventionnés par les contribuables, subventions qui leur permettent de cracher allégrement sur les hétéros, cathos, fachos qu'ils seraient de ne pas céder à un caprice de désir d'enfant sans penser aux conséquence sur les générations futures.
Bien sûr qu'il y aura la PMA et la GPA, c'est Pierre Bergé qui l'a dit, on pourra louer le ventre des femmes dont les bobos médiatico-politiques ne se sont pas offusqués de la sortie. L'indignation est à géométrie variable du moment qu'elle fait plaisir à un lobby et/ou une communauté. La majorité des Français doit fermer sa gueule ; elle n'avait habitué personne à cette manière de faire "fasciste" : la liberté d'expression trempée de véritable humanité, de bon sens, et renvoyer dans les cordes une culture désordonnée qu'avait libéré mai 68.
La gauche avait juré la main sur le coeur, à l'époque, qu'il n'y aurait jamais de mariage homosexuel et d'adoption. Les menteurs étaient déjà à l'oeuvre et l'affaire Cahuzac d'aujourd'hui en donne la preuve, si besoin en était, qu'ils pouvaient se trouver au plus haut sommet de l'Etat.
Les jeunes veilleurs se montrent courageux, dignes, pacifiques entourés de CRS. On ne sait pas exactement combien ont été arrêtés, la presse, aux ordres ne sait plus comment faire avaler ce genre de couleuvre. Ce triste constat donne envie de pleurer en plus du constat de cette démocratie française qui n'en est plus une depuis longtemps.
On entend ici et là des témoignages "anonymes" de policiers ou gendarmes se plaignant de ce qu'on les "oblige" à faire. Le problème, c'est que dans la vie, on a toujours le choix, les forces de l'ordre sont censées reconnaître le bien du mal, elles sont payées pour cela. Elles sont choisi le mauvais camp car la majorité au pouvoir n'est plus légitime et tombera bientôt d'une manière ou d'une autre ; le gouvernement a répondu aux problèmes du chômage par une loi sur le mariage homosexuel. L'intelligence est bafouée et le gouvernement pensait que le pays n'était composé que d'abrutis, là aussi, il s'est trompé. D'où les interrogations sur sa légitimité à conduire le pays (dans le mur).
Ces jeunes veilleurs en défendent d'autres, ceux à qui on enlève un droit pour faire plaisir à une minorité, des enfants incapables de se défendre...
Un minorité d'adultes ne pense qu'à leur droit, celui de pouvoir se marier comme les autres citoyens, le droit des enfants à avoir un père et une mère est oublié. Le droit à l'égalité des adultes enlève une autre égalité, celle des enfants. D'ailleurs, qui se soucie de ces enfants qui passent leur vie à rechercher leurs origines, qui est mon père, ma mère ? Pourquoi ai-je les yeux verts, les cheveux bruns, d'où vient mon caractère même si une partie de moi-même s'est construite grâce à la nature ?
Ces jeunes veilleurs sacrifient leurs études, comme en mai 68, car ils savent que leur avenir est sombre s'ils ne font rien ; au contraire de mai 68, ils montent des barricades du bon sens et de l'intelligence, dans la paix... C'est là que l'incohérence du gouvernement est la plus flagrante
Quant aux tensions au sein de l'assemblée nationale, elles ne sont que le reflet d'une France qui souffre de tant d'inégalités.
L'on peut comprendre aisément que l'on puisse être triste et très affecté de voir tout ce gâchis. Si François Hollande a encore un peu fierté et de courage, qu'il demande un référendum sur le mariage homosexuel, le peuple tranchera ; un autre pour connaître le sentiment des Français sur cette Europe qui détruit les emplois, et pour faire une sortie pleine de panache, la dissolution du parlement.
A ce moment là, peut-être lui donnerons-nous une autre dimension ?
