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| Jihad est allé à l’école avec un tee-shirt portant l’inscription « Je suis une bombe » sur le devant et « Jihad, né le 11 septembre » au dos. | (DR.) |
"Maladresse ou provocation? Les explications des parents du petit Jihad, qui comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel d'Avignon, pour avoir envoyé à l'école un enfant de trois ans vêtu d'un tee-shirt proclamant "Je suis une bombe" et "Jihad, né le 11 septembre" (article du Parisien), n'ont pas convaincu le ministère public. Les deux prévenus encourent cinq ans de prison et une amende de 45.000 euros pour "apologie du crime".
La mère de l'enfant, Bouchra Bagour, a expliqué souriante et détendue, avoir habillé le 25 septembre son fils avec ce tee-shirt "pour lui faire plaisir". "Mon frère venait de le lui offrir, je le lui ai fait porter, je n'ai pas réfléchi. Pour moi, c'est son prénom et sa date de naissance", s'est défendu la jeune femme. Elle a néanmoins reconnu que ce vêtement "attir(ait) l'oeil", ajoutant aussitôt "Je ne me suis pas arrêtée là". " >>> Lire la suite sur lexpress.fr
L'enfant est né un 11 septembre, le prénom est lourd de symboles. L'officier de mairie aurait dû refuser le prénom à cette date. Si Jihad signifie "effort sur soi", un 11 septembre, il a une autre signification : "L'islam compte quatre types de jihâd : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. "; l'officier de mairie ne pouvait pas l'ignorer, peut-être était-il (elle) de la même communauté ? A noter que les immigrés, notamment du Maghreb ou des pays musulmans, ne donnent pas ou trop peu souvent de prénoms français à leurs enfants. Jihad est donc une provocation malgré les justifications de la famille qui peine à convaincre.
Où commence la maltraitance ?
Quel sera l'avenir de Jihad né un 11 septembre, la famille y-a-t-elle seulement pensé, un enfant a-t-il si peu d'importance qu'on le condamne dès la naissance ? De plus, on se sert de lui en lui faisant porter un T-shirt à l'école alors qu'il pouvait le mettre chez lui.
Pauvre petit Jihad, symbole de haine transmise par les parents, symboles eux-mêmes de non-intégration, non-assimilation malgré leurs objections. La maman a beau être habillée à l'"Occidentale", on ne sait pas si son cerveau l'est aussi.
L'affaire prend une tournure politique, l'avocat de la famille déclare que « Le maire de Sorgues a peur de la montée du Front National dans le département. »
Le MRAP s'en mêle aussi en lançant une pétition, avec des signatures "communautaires, (un peu chahutée depuis quelques heures, semble-t-il).
Tout le monde règle ses comptes à travers le petit Jihad sans penser à son avenir.
Peut-être le services sociaux devront-ils suivre cette famille afin de s'assurer de l'état de santé physique et mental de l'enfant.
Le petit Jihad est le symbole de tous ces enfants que l'on met au monde sans se soucier réellement de leur avenir. De quoi pleurer...
