Il n'y a pas à dire, le journal Le Monde fait de la bonne com'. Un papier sur Marine Le Pen rapporte bien, l'article, étant réservé aux abonnés, a surtout des visées lucratives en plus de celles de la course à la mieux-pensance gouvernementale et européiste.
- C’est une première, qui vise directement Marine Le Pen (NDLR : sic) : Plus d'un quart des députés européens appellent à la suspension du financement communautaire des partis et autres formations composés à Bruxelles par les élus du Front national et leurs alliés européens. L’appel rassemble quelque cent cinquante socialistes, une quarantaine de libéraux, dix-huit écologistes et une poignée de conservateurs.(…) Le Monde
Via fdesouche
Pas de quoi s'émouvoir, le parlement européen est composé de 754 députés élus dans les 27 pays membres, les deux cents et quelque qui ont signé cet appel ne font que préparer les élections européennes de 2014.
Maintenant, il s'agit de savoir ce que ce quart d'eurodéputés entendent par extrême-droite, s'ils font référence à l'Aube dorée de Grèce, ils ont tout bon. Pour le reste, ils devront repasser.
Beaucoup de pays européens ont un gouvernement ayant fait une coalition avec des partis dits d'extrême-droite. Néanmoins, il faudra demander à Angela Merkel ce qu'elle en pense ou à certains autres chefs d'Etat qui s'appuient sur les partis dits populistes au sein de leur gouvernement ou qui ne pourraient pas se passer d'un électorat si précieux.
Pourquoi Marine Le Pen et le Front National seraient-ils visés par cet appel ? Uniquement parce qu'ils ne sont pas dans une logique européiste ; leur présence dérange car ils essaient de dépanner l'usine à gaz européenne de l'intérieur. Marine Le Pen, quant à elle, bénéficie d'une notoriété particulière puisqu'elle est présidente du troisième parti de France, 5ème puissance mondiale. Elle est donc 'l'homme" à abattre, politiquement, en premier.
Lors de la dernière présidentielle, les Français ont redécouvert le Front National -qui vient de fêter ses 40 ans d'existence- et se sont aperçus qu'il était un parti comme les autres mais surtout plus stable, ne changeant pas de convictions... au gré des sondages et des pressions.
L'appel de ce plus du quart d'Eurodéputés n'a qu'un seul but : faire parler de la gauche, d'un poignée d'écologistes et de libéraux empêchés de dévaster les nations européennes en vue des prochaines élections.
Le parlement européen a aussi ses boulets comme cette gauche flanquée d'hurluberlus -dont la France elle-même a des spécimens hors pair-, poussée et pressée par des organisations financières et associations dites "humanitaires" pour imposer des idées, la plupart du temps, non conformes à la démocratie ou confiscatoires.
