Communiqué de presse de Marion Maréchal-Le Pen
Les deux semaines consacrées à l’examen du projet de loi sur le mariage homosexuel à l’Assemblée Nationale promettaient d’être pleines de surprises. A peine le débat amorcé, Christiane Taubira tombe le masque et révèle avant l’heure le dessin déjà tout tracé du Gouvernement. Dans une circulaire d’application immédiate, la garde des sceaux demande en effet à ce que soient délivrés des certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse étrangère.
Ainsi, avant même que le texte sur
le mariage ne soit adopté, que la procréation médicalement assistée pour
les femmes homosexuelles soit mise sur la table avec
son inéluctable corolaire que sont les mères porteuses, Christiane
Taubira cautionne, banalise et encourage dès à présent la
commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation
du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un
utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.
La concordance entre l’envoi de
cette circulaire et le début des débats à l’assemblée Nationale traduit
le mépris profond d’une femme envers la représentation
nationale, une insolence odieuse à l’égard du peuple français
qu’elle juge probablement inapte à comprendre le « progrès » qu’elle
estime porter au nom du « bien, de la tolérance
et des valeurs républicaines ».
Mais qui est-elle pour décider,
seule, quelle place et quelle valeur doit avoir l’humain au sein de nos
sociétés modernes ? Dans un monde où les riches
sociétés occidentales exploitent trop souvent la misère du pauvre
pour satisfaire ses envies immédiates, était-il nécessaire et moral
d’élargir cette injustice jusqu’à la chair de
l’homme ? Oublie-t-on déjà, malgré les leçons de l’histoire, que,
déjà par le passé, l’humain fut considéré comme un « meuble », un bien
susceptible de
propriété ?
La logique est-elle si différente
quand celui-ci ou ses organes deviennent susceptibles de location ? Les
Français se doivent de mesurer la révolution
culturelle et morale, à laquelle ils sont en train d’assister
malgré eux et surtout contre eux. Source