Le 23 janvier, Google a publié une nouvelle version de son Transparency
Report, un document en ligne dans lequel il publie des informations
concernant la circulation des données et ses interactions avec la
société civile et les gouvernements. La partie qui a été mise à jour
hier ne concerne queles demandes de renseignements sur les utilisateursque
la firme reçoit de la part des autorités administratives et des
tribunaux des différents pays. Mais comment interpréter ces données ? Et
quelles conclusions peut-on en tirer pour la France ? (...)
Les
chiffres relatifs à la France font preuve d’une anomalie. L’Hexagone ne
cesse de gravir les échelons et il est désormais classé en troisième
position en nombre de demandes de renseignement (1 693, contre 2 431
pour l’Inde et 8 439 pour les Etats-Unis, au second semestre 2012).
Ramené à la population, la France est presque ex-aequo avec les
Etats-Unis, avec environ 26 demandes par million d’habitants. Ce qui est
loin devant tous les autres pays (Royaume-Uni : 23 ; Allemagne : 19 ;
Singapour : 19), même si l’on tient compte du fait que les services
Google sont particulièrement populaires en France. A cela s’ajoute le
fait que les demandes françaises ne semblent pas particulièrement
conformes au cadre légal. Le taux de réponses transmises par Google
n’est que de 44 %, contre 88 % aux Etats-Unis ou 67 % en Suisse. >>> Lire l'intégralité de l'article