Les deux enfants et la maman seraient peut-être encore en vie si la justice avait fait correctement sur son travail.
Rappel des faits :
"Un bébé et une enfant de cinq ans ont été retrouvés morts dans un congélateur et un réfrigérateur à Vienne (Isère). L'émotion était vive parmi les habitants qui les connaissaient et même ceux qui ne les connaissaient pas."
On apprend aussi que la famille était déjà "connue" des services sociaux, qu'ont-ils fait pour éviter ce carnage ?
L'indignation avait été sélective, ces morts là n'intéressaient personne... ; le compagnon soupçonné des meurtres est Tunisien, il ne fallait surtout pas que l'affaire fasse des vagues comme celle d'Echirolles où le Ministre de l'Intérieur s'était déplacé. Là, il n'avait pas jugé bon de le faire, trop sordide, pas assez médiatique et "stigmatisant" trop les immigrés"cette chance pour la France"... mais pas seulement...
Selon Le Parisien, "quelques mois avant les faits, il avait en outre été reconnu coupable de « violences sur la victime» et condamné à 4 mois de prison avec sursis (...).
Lors de son arrestation en Tunisie, il aurait reconnu le triple meurtre."
On a laissé les esprits se calmer pour cueillir le salaud en Tunisie, pays d'origine du meurtrier.
Est-il vraiment nécessaire que cet homme revienne en France pour être jugé par une justice française trop laxiste qui n'avait pas vu sa dangerosité la première fois, lui octroyant du sursis ? Que ferait la France d'un être immonde dans ses prisonq aux frais des Français vomissant son acte ?
Aujourd'hui, cette famille serait peut-être encore en vie si le travail avait été fait correctement et nous ne pouvons pas faire confiance à la justice une deuxième fois.
C'est pourquoi l'indignation était "silencieuse" car elle cachait (encore) des manquements graves.
Ne pleurons pas sur cette justice tellement naïve, se regardant le nombril, avec des idéaux qui lui font oublier les vraies victimes.
Pleurons ces enfants et cette mère morts dans l'indifférence générale... afin de masquer l'incompétence, l'idiocratie de la "justice" française...
