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19 novembre 2012

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Une "campagne interne complètement ratée" à l'UMP, qui va déboucher sur "four more years" d'enfer. Une opposition réaffirmée au mariage "homo", qui ouvre "automatiquement" la porte à l'adoption. Un "lien direct" présumé entre "l'augmentation massive de l'immigration et celle de l'insécurité". Marine Le Pen, présidente du Front national, était l'invité dimanche soir du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

"Four more years" d'enfer à l'UMP

"Quel que soit le vainqueur, ça va être quatre années d'enfer à l'UMP", a donc prédit Marine Le Pen, au soir de l'élection du président du grand parti de droite. "Je vous prédis ce qui va se passer : ils vont continuer à se tirer dessus, parce que le prochain objectif sera qui sera candidat à la présidence de 2017", a-t-elle poursuivi, avant de parodier le slogan de campagne de Barack Obama : "l'enfer, c'est 'four more years'".Pour la présidente du Front national, "l'UMP a complètement raté sa campagne interne (...), ils ont terminé en se tirant dans le dos, en se faisant des crocs en jambe, en s'insultant", ce qui prouve selon elle "un manque de maturité à l'UMP".

La France reconnaît l'opposition syrienne : une décision "ahurissante"


La présidente du Front national a jugé "ahurissante" la reconnaissance par la France de la coalition de l'opposition syrienne, en laissant entendre qu'elle préférait que Bachar el-Assad se maintienne au pouvoir. Ironisant sur le terme de "force démocratique", elle a fait un parallèle avec la Libye, où selon elle les "islamistes fondamentalistes" ont pris le pouvoir. Et comme on lui demandait si elle regrettait la chute du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, elle a répondu : "Je dis qu'un gouvernement autoritaire laïc vaut mieux qu'un gouvernement autoritaire islamiste".
  
Idem pour la Syrie ? "Oui je dis la même chose pour Bachar al-Assad car encore une fois le processus laïc qui avait lieu jusqu'à présent va être bousculé et va être remplacé, très probablement compte tenu de l'intervention d'un certain nombre de pays occidentaux, par le même régime politique que celui qui est en oeuvre en Libye, à savoir un régime d'islamistes fondamentalistes".
  
Interrogée un peu plus tôt sur la nouvelle escalade de violences au Proche Orient, Marine Le Pen a regretté une "fuite en avant" et "les mesures de rétorsion aveugle qui touchent la population civile palestinienne". Elle s'est de nouveau prononcée pour la création d'un Etat palestinien. Selon elle, "tant que les Palestiniens n'auront pas un Etat reconnu sur la place internationale, on ne pourra pas leur réclamer de se soumettre aux exigences qui sont faites aux nations", comme "de lutter véritablement et sévèrement contre le terrorisme".

Opposée à l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes

Interrogée sur le mouvement de fronde contre l'aéroport de la région nantaise, la présidente du FN a expliqué être "du côté des opposants". "Je pense que l'aéroport de Nantes n'est absolument pas saturé. Je pense que c'est un caprice de grand féodal qui veut avoir son aéroport", a déclaré Marine Le Pen, visant sans le nommer le Premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. "En situation de crise telle que nous la vivons et de politique d'austérité telle que les socialistes l'appliquent, c'est évidemment un projet auquel il faut surseoir", a-t-elle ajouté, au lendemain d'une manifestation d'ampleur, au cours de laquelle les opposants ont réoccupé le site.
  
Interrogée sur les méthodes des contestataires, Marine Le Pen a répondu qu'il lui "semblait que le droit à la manifestation faisait encore partie des grandes libertés". Dans son projet pour la présidentielle de 2012, Marine Le Pen prônait l'interdiction des manifestations de soutien aux étrangers sans papiers. rtl.fr



La présidente du Front National a dénoncé «un nombre invraisemblable d'irrégularités» aux législatives à Hénin-Beaumont.
«L'UMP a complètement raté sa campagne interne.» Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Marine Le Pen - qui s'exprimait alors que l'issue de la compétition entre François Fillon et Jean-François Copé n'était pas encore connue - a affirmé que les deux rivaux «ont terminé leur campagne interne en s'insultant». Selon elle, «la différence fondamentale entre Fillon et Copé, c'est que Fillon est de centre gauche et il le dit ; et que Copé fait semblant de ne pas être au centre gauche». Pour Marine Le Pen, «ni l'un ni l'autre n'ont l'autorité et la légitimité nécessaire» pour présider l'UMP. «Quel que soit le vainqueur, ça va être quatre années d'enfer», a-t-elle prédit.
Interrogée sur sa position à l'égard du mariage homosexuel et de l'adoption, la présidente du Front national s'est défendue d'être embarrassée par ce sujet. «Nous nous opposons de façon extrêmement ferme et sans ambiguïté au mariage homosexuel et à l'adoption qui en est le corollaire», a-t-elle déclaré. «Je n'ai pas manifesté parce qu'on nous aurait accusés de récupération», a ajouté Marine Le Pen. La députée européenne a toutefois maintenu que cette réforme était «une diversion utilisée par le gouvernement» pour détourner l'attention des problèmes économiques et sociaux.

Marine Le Pen s'est dite convaincue qu'il y avait des motifs juridiques sérieux pour que le Conseil constitutionnel annule l'élection de son adversaire PS dans la circonscription législative d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. «Je pense vraiment que l'on peut rejouer cette élection, a soutenu Marine Le Pen. Il y a eu un nombre invraisemblable d'irrégularités.» La présidente du Front national a rappelé qu'elle avait été battue de «118 voix». La décision du Conseil constitutionnel devrait intervenir d'ici à un mois.

«Faire signer une charte»
Évoquant les municipales de mars 2014, Marine Le Pen a affirmé que le «rassemblement bleu Marine a vocation à accueillir des candidats divers droite, et peut-être des élus UMP de terrain». Elle entend «faire signer une charte» aux élus locaux qui seraient tentés de conclure des accords locaux avec le FN, où seraient rappelés «les principes essentiels de la nation, de la souveraineté du peuple».
En réponse à une question, Marine Le Pen a jugé que l'action de l'armée israélienne à Gaza représentait «des mesures de rétorsion aveugles qui touchent la population civile palestinienne». Elle a toutefois rappelé le droit de l'État hébreu à «vivre en toute sécurité». lefigaro.fr
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