Sept policiers de Marseille, soupçonnés d'avoir volé et extorqué de l'argent et de la drogue à des dealers, ont été écroués et cinq autres placés sous contrôle judiciaire, après leur mise en examen hier soir.
Dans la foulée, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé qu'il suspendait de leurs fonctions ces 12 fonctionnaires et il a prononcé la dissolution de l'équipe de jour de la Brigade anti-criminalité (BAC) Nord à laquelle ils appartiennent.
Le procureur de la République, Jacques Dallest, avait évoqué précédemment devant la presse une véritable "gangrène" au sein du service de police concerné et "une affaire lourde, loin d'être terminée". "Il est envisageable que d'autres personnes soient impliquées pénalement", a-t-il dit.
L'instruction est menée depuis le 22 février pour des faits de vols et d'extorsion commis en bande organisée, passibles de 20 ans de réclusion, et d'infractions à la législation sur les stupéfiants.
Treize policiers avaient été placés en garde à vue depuis mardi et 15 ont été entendus librement par 30 enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Soit au total 28 membres de l'équipe de jour de la BAC Nord, qui compte 70 personnes en tout, ayant aussi une équipe de nuit.
lefigaro.fr
Triste constat d'une police gangrénée mais encore ?
Le trafic organisé ne devait avoir échappé à personne et à un haut niveau de responsabilités.
Maintenant, on attend que les policiers se "mettent à table" et "balancent" à leur tour les planches pourries du système judiciaire et politique.
Si la police a pu s'organiser pendant longtemps de cette manière, il coule de source qu'ils étaient protégés.
Il faut aller plus loin dans les investigations et décentraliser l'affaire dans une autre juridiction pour que la justice se fasse à tous les niveaux.
Quelques remèdes préventifs : changer le personnel policier et judiciaire tous les cinq ans comme cela se fait pour le personnel des banques.
Quant aux politiques, il n'y a que les électeurs qui pourront les déloger... en entendant des enquêtes sérieuses et "justes".
Manuel Valls et Christiane Taubira seront attendus de pied ferme sur le problème de Marseille, paraissant échapper à tout contrôle digne de ce nom.
De plus, il serait grand temps de raser ces barres d'immeubles tristes et dangereuses pour des plus petits ensembles.
RELAY2 PAR Vos Tribunes à la Une
Marseille - 12 policiers inculpés, 7 écroués : quelle suites ?
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