Quand les élus plient sous la pression communautaire musulmane. A ce
propos, il faudra que l'on dise aux Français ce qu'ils leur doivent et
qu'ils les remboursent afin que cette servilité se termine.
A
la demande d’une conseillère municipale, les services de la ville de
Brou, petite commune d’Eure-et-Loir au sud-ouest de Chartres, ont retiré
la croix chrétienne qui se trouvait au-dessus du portail du cimetière.
Au nom de la laïcité et parce ce que, surtout désormais en France, il ne
faut surtout pas déplaire aux musulmans !
Philippe Masson, le maire (Parti radical
valoisien) de Brou, n’aurait certainement pas imaginé provoquer un tel
tollé en faisant retirer la croix chrétienne qui ornait le portail du
cimetière communal. Depuis cette décision, c’est la révolution dans la
paroisse.
Interpellé par une de ses conseillères
municipales d’opposition, Marie Scheffer-Arth, sur le fait que « le
cimetière étant un bâtiment public, il ne devrait pas y avoir de signes
religieux », Philippe Masson a contacté le service juridique de
l’association des maires, qui lui a confirmé que, selon l’article 28 de
la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, « la
commune est tenue de retirer ce signe religieux, le cimetière ayant été
construit après 1905 ». Les services de la Ville ont donc enlevé la
croix pendant l’été. Une levée de boucliers a aussitôt eu lieu dans la
paroisse Saint-Romain-aux-Portes-du-Perche, dirigée par le père Didier
Henry.
L’histoire dépasse désormais les limites
de Brou. Elle est reprise au niveau national, notamment sur les ondes
de Radio Notre-Dame. Les blogs chrétiens – et d’autres proches du Front
National -, se sont emparés de cette affaire, relançant le débat sur la
laïcité. Les messageries Internet de la mairie sont inondées de mails
incendiaires. Pour l’association des maires présidée par Gérard Hamel
(UMP), « on comprend que cette affaire un peu particulière puisse faire
débat, mais l’association est seulement là pour rappeler la loi. La
décision finale appartient au maire. »
Justement, Philippe Masson, las des
proportions qu’a prises cette histoire, ne souhaite plus en parler. Le
père Henry, pourtant à l’origine de la levée de boucliers, n’a pas
souhaité non plus faire de commentaires, « compte tenu du contexte avec
la communauté musulmane », a-t-il précisé. Et de conclure : « On a fait
ce qu’on avait à faire. Il n’y a rien à ajouter. »
Source