Les Roms demeurent de commodes boucs émissaires. Ils permettent à Manuel Valls,
ministre de l'Intérieur, de mettre en scène une supposée rupture avec
l'angélisme socialiste. En réalité, rien n'est plus simple que de s'en
prendre à cette petite communauté vulnérable (ils sont 15 000 à
vivre en France) qui avait été également désignée comme fautrice de
troubles par le précédent gouvernement Fillon. Or je persiste à trouver
qu'il y a de la lâcheté à s'en prendre à ces européens itinérants qui,
même s'ils sont effectivement sureprésentés dans la délinquance, ne sont
pas pour autant une menace sérieuse pour la société. Je n'observe pas
cette même fermeté publique vis-à-vis de ceux qui, au nom d'un islam radical
qui revendique et intimide, remettent en cause - excusez du peu - la
civilisation européenne qu'ils ont choisi de rejoindre. Je trouve même,
sur ce sujet, que Valls à vite abandonné toute résistance, au profit
d'une soumission préoccupante. En dépit de sa cambrure de matador, le
ministre de l'Intérieur se révèle être un faux dur. Lire la suite sur le blog d'Ivan Rioufol
Sur le sujet : Pour Valls, la priorité est l’accès au travail en France pour les Roms
Ivan Rioufol : Pourquoi Manuel Valls est un faux dur
Info Post