Comme prévu, les plans de licenciement
affluent, repoussés après l'élection présidentielle par des
employeurs scrupuleux de favoriser Nicolas Sarkozy et François
Hollande, candidats dont ils savaient qu'ils ne s'opposeraient qu'à
coups de déclarations rassurant la « populace ».
Car les choses auraient été
différentes si Marine Le Pen avait été élue, elle n'aurait pas
tergiversé et aurait fait appel aux Français par un référendum
pour sortir de la Zone Euro et entrer au capital des ces grosses
entreprises, faisant des profits en même temps que leur loi et
mettant sur le carreau l'économie française.
Tout a été fait pour que la candidate
à la présidentielle soit mise hors d'état de nuire par
l'utilisation de méthodes choquantes. Marine le Pen (ne)
représentant (que) le troisième parti de France, certains
employeurs respirent, il peuvent licencier à loisir malgré leur
bilan positif et actions florissantes et peut-être même
délocaliser...
Or, en ce 14 juillet 2012, François
Hollande a, lors de son interview par Claire Clazal et Laurent
Delahousse, utilisé les mots Nation, Souveraineté, Patriotisme,
appelant tous les Français à se mobiliser pour la maison France.
Même Arnaud Montebourg fait du plagiat
en appelant au Protectionnisme et reprenant une idée de Marine Le
Pen sur la taxation aux frontières sur certains produits, déjà
pratiquée dans d'autres pays, afin de privilégier les produits
nationaux.
Ces mêmes politiques qui vomissaient
les électeurs Marinistes, rappelons-le.
Lors de son interview, le Président de
la république a déclaré qu'il recevrait tous les chefs de parti
pour consultation. Les « Marinistes »surveilleront de
près ces invitations à l'Elysée, François Hollande ne pouvant pas
s'emparer des éléments de langage de la Présidente du Front
National en l'ignorant ainsi que ses électeurs. Trop facile...
D'aucuns de droite et de gauche
s'insurgent, argumentant que la patriotisme appartient à tout le
monde. Cependant, la présidentielle avait révélé que près de 18
% de la population avait encore le sens de l'honneur de défendre
leur pays culturellement et économiquement..
Une idée d'un politique pouvant en
cacher une autre, dans ces éléments de langage repris sans
vergogne, il faut y voir une préparation des élections de 2014 ;
comme l'UMP en son temps, le gouvernement PS essaie de faire venir
dans son giron les électeurs de Marine Le pen comme l'avait fait
l'UMP de Nicolas Sarkozy en 2007.
Le seul problème, et de taille, est
que seule Marine Le Pen, propose de sortir de la zone Euro, à part
Nicolas Dupont-Aignan qui avait hurlé avec les loups de la
présidentielle afin que la « sorcière » soit brûlée
en place publique, ce qui lui a valu d'être sanctionné par les
électeurs par un score peu honorable. Il avait, par ailleurs, exclu
une candidate de son parti pendant les élections législatives qui
avait intégré le Front-National-Rassemblement Bleu-Marine, ce dont
les sympathisants et électeurs se souviendront pour les prochaines
élections de 2014.
En outre, ces éléments de langage
appelant à la fibre patriotique feraient presque oublier à « la
populace » que François Hollande ne demandera pas leur avis
aux Français pour ratifier le nouveau pacte budgétaire européen.
En effet, il le fera ratifier par les députés et il pourra compter
sur l'UMP qui le réclame depuis si longtemps.
Faut-il rappeler, au-delà des éléments
de langage à visée électoraliste, que ce n'est ni Marine Le Pen,
ni le Front National qui ont vendu la France par petits bouts et
détruit l'économie française, depuis des décennies, en soutenant
l'usine à gaz européenne, c'est bien l'UMP et le PS et toute la
gauche...
La France est sûre de perdre sa
souveraineté avec ce pacte budgétaire européen prônant le
fédéralisme, exactement le contraire des déclarations qui sont
faites. Aux électeurs de faire attention à ne pas succomber au chant des
sirènes, des serpents à soRnettes de gauche et UMPistes.
De plus, lorsqu'un président de la
République déclare vouloir d'inscrire le dialogue social dans la
constitution, c'est qu'un pays se meurt.
Sur le sujet :
Après l’explosion de l’euro, de combien chaque monnaie nationale s’appréciera ?