Les
familles des trois militaires assassinés par Mohamed Merah déplorent ne
pas avoir été conviées au défilé du 14 Juillet, comme les autres
familles de militaires endeuillées. Elles évoquent ainsi un « traitement
de deux poids, deux mesures ».
Albert Chennouf, père d’Abel, l’un des
deux militaires abattus le 15 mars dernier à Montauban, s’était déjà ému
de la diffusion télévisée des échanges entre Merah et les policiers du
Raid, pendant l’assaut mené contre le terroriste le 21 mars. Cette fois,
les familles des victimes regrettent que le nouveau gouvernement n’ait
pas songé à les accueillir au traditionnel défilé du 14 Juillet, pendant
lequel un hommage est également rendu aux soldats tués en mission.
Albert Chennouf, porte-parole des
familles de victimes assassinées par Mohamed Merah, stigmatise une
« amnésie » du gouvernement : « Y a-t-il une différence entre nos
enfants assassinés par un terroriste sur le sol français, et des soldats
morts sur le sol afghan. »
Les proches des militaires abattus par
Merah se disent oubliés : « Nous souffrons du matin au soir, nous nous
sentons mis à l’écart », conclut Albert Chennouf.
Source14
Via Nation Presse