Le Pr Christophe Oberlin est l'auteur de Chroniques de Gaza 2001-2011. Si il peut lui être reconnu le droit à la liberté d'expression en dehors de sa profession, il ne doit en aucun cas, influencer ses étudiants afin de leur laisser le bien précieux qu'est le libre arbitre. C'est par de telles questions posées dans le cadre de l'enseignement que se forge la haine, et ce, souvent dès le collège.
Le vivre ensemble prôné par la gauche, par ces méthodes, aboutit inévitablement à un "vivre à côté" ou face à face... attitude irresponsable venant de personnes ne sachant plus faire abstraction de leur idéologie. Le président de l'université Paris VII-Denis Diderot, Vincent Berger, a annoncé jeudi 14 juin l'ouverture d'une enquête administrative après une question d'examen sur Gaza, à "caractère polémique", posée mardi à des étudiants en médecine
De son côté, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) "s'indigne", dans un communiqué publié jeudi, de cette question d'examen qu'elle juge "scandaleuse", autour d'un bombardement de civils à Gaza, et qui incite, selon elle, à "la haine d'Israël".
QUESTION SUR LA MORT D'UNE FAMILLE À GAZA
Selon le CRIF et un fac-similé transmis par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, le Pr Christophe Oberlin a posé aux étudiants une question de médecine humanitaire, en prenant l'exemple de la mort de 22 membres d'une même famille dans un "bombardement classique" pendant le conflit dans la bande de Gaza en 2008-2009. "Quelle est la ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l'humanité, crime de génocide) ?", demande-t-il, selon le fac-similé. LIRE LA SUITE
L'observation qui avait été faite ici n'était donc pas anodine. Lire : France : des enseignants trop engagés en politique ?
