TÉMOIGNAGE Europe 1 – Un fils "violent et malade"
Pour la mère du suspect, son fils n'aurait pas dû être relâché car il était dangereux.
L'homme était connu des services de police. Le suspect, placé en garde à vue après la mort de deux femmes gendarmes dimanche soir à Collobrières dans le Var, a reconnu lundi être l'auteur des coups de feu mortels.
Condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences, cet homme né en 1982 était sorti de prison en septembre, après 6 ans d'incarcération, a affirmé le procureur de la République, Xavier Tarabeux.
Des violences sur sa mère
La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis avec mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère.
"Mon fils, il m'a tabassée. Il a tout cassé dans la maison. Il a cassé la porte. J'étais cachée dans les toilettes. Il est rentré comme Hulk. Je suis montée à l'étage. Il m'a fracassée : coups de pieds, coups de poings", a témoigné Djamila Boumezaar au micro d'Europe1.
"Il est rentré comme Hulk" :
Gendarmes tuées : "mon fils était violent et... par Europe1fr
Pour la mère du suspect, son fils n'aurait pas dû être relâché. "Il était jugé il y a trois jours et la juge, elle l'a relâché au lieu de le ramener en psychiatrie. Moi j'aurais préféré qu'elle l'amène dans un hôpital psychiatrique parce qu'il était violent et malade", a-t-elle déploré sur Europe 1.
D'aucuns, toujours les mêmes, ont mis en cause les gendarmes qui n'auraient pas dû envoyer des femmes, dont l'un d'entre elles était plutôt aguerrie, afin de détourner les véritables responsabilités..
Les faits, une fois de plus, mettent en exergue le jugement aléatoire des magistrats.
Le cas du tueur des gendarmes est emblématique du laxisme, du laisser-aller d'une idéologie de gauche qui devient dangereuse pour la sécurité des Français.
L'homme avait fait six ans de prison, une telle peine émane toujours de faits très graves. Sachant cela, après l'agression de propre mère, le suspect ne prend que du sursis.
Et l'on connaît la triste suite...
La justice française défend des valeurs de gauche mitterandienne, une culture depuis des décennies de l'excuse, plutôt que de la sanction.
Les violences aux personnes ont augmenté et le terme de délinquant est toujours employé, alors qu'il s'agit de criminels. Si le terme était plus souvent employé dans les cours de justice, les mis en cause comprendraient plus la gravité des faits qui leur sont imputés.
"Dans un avis publié au Journal officiel, une démarche exceptionnelle, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) Jean-Marie Delarue, estime que le rétablissement de cet usage, uniquement pour des courtes peines non exécutées à ce jour, permettrait d'apporter un début de solution.
Cette amnistie concernerait les peines de moins de six mois de prison et celles qui ont été prononcées il y a plus de deux ans, précise Jean-Marie Delarue au quotidien gratuit 20 minutes."
Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice, a réagi à la proposition de Jean-Marie Delarue en rappelant que François Hollande avait dit pendant la campagne présidentielle qu'il n'y aurait pas de loi d'amnistie."
La démographie augmentant et le taux de criminalité en même temps, le bon sens voudrait que l'on construisit plus de prisons, les bracelets électroniques n'empêchant pas les dealers, en autres, de continuer leur business. Vendre de la drogue n'est pas de la délinquance, c'est donc un acte criminel car la drogue tue nos enfants.
Christiane Taubira, Ministre de la Justice a décidé de suspendre la réforme ordonnant l'introduction de jurés populaires dans les tribunaux correctionnels pour juger certains délits. Christiane Taubira a décidé que cette réforme ne serait pas expérimentée, comme Nicolas Sarkozy l'avait décidé, au-delà des cours d'appels de Toulouse et Dijon. C'est ce qu'a indiqué aujourd'hui le syndicat FO-Magistrats.
Christiane Taubira a cédé devant l'insistance de certains magistrats, un syndicat connu pour ses positions politiques, qui étaient opposés aux jurés populaires pour différentes raisons compréhensibles mais, aujourd'hui, la question se pose de savoir si ce n'est pas la fermeté de ces jurés, soucieux de véritable justice, qui aurait effrayé ces magistrats.
Deux gendarmes sont mortes, quatre depuis le début de l'année, les Français en ont assez d'un laxisme dangereux qui place des cibles dans le dos des forces de l'ordre.
Que ce gouvernement et les
Relayé par Vos Tribunes à la Une
