Soldats français le 26 janvier 2011 dans la province de Kapisa en Afghanistan
Quatre soldats français sont morts et cinq autres blessés samedi dans un attentat suicide en Afghanistan, premières pertes de l'armée française depuis l'élection du président François Hollande qui a décidé de s'exprimer solennellement sur le sujet à 13H00 GMT.
L'Elysée a confirmé le décès samedi matin de quatre militaires français, ajoutant que cinq soldats avaient également été blessés, dont trois grièvement.
Selon le porte-parole de la police dans la province de Kapisa (Est), Ahmad Ahmadzaï, l'attaque s'est produite "contre un convoi de troupes françaises" dans le district de Nijrab. D'après M. Ahmadzaï, ce seraient même six militaires français qui auraient péri.
Les talibans, qui ont revendiqué l'attaque, revendiquent eux 12 morts dans les rangs français --et quatre chez les policiers afghans-- via leur porte-parole Zabiullah Mudjahid. "Un fedayin" a fait détonner la charge dont il était porteur "dans une patrouille à pied française", tuant "12 français" et "4 policiers afghans", a-t-il indiqué dans un message envoyé à l'AFP. Les talibans sont cependant coutumiers des bilans gonflés pour des besoins de propagande.
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