Le cinéaste a violemment réagi sur Twitter à une information suggérant que le tueur de Toulouse aurait été piégé par un ami et qui était en fait une «taupe», un agent des services français qui l'aurait manipulé.
Les réactions de Mathieu Kassovitz rappellent qu'il a fait un film, sorti en 1995, d'une violence rare, La haine, où la police était (déjà) mise en cause. Peut-être aimerait-il que sa fiction devienne réalité ?
Depuis quelque temps, c'est une version qui apparaît dans les médias et dont certains, manquant de recul et d'analyse, s'emparent afin de mettre en cause la police et les services secrets.
Le Parisien avait donné une info brute : "Dans ses enregistrements, Merah dit avoir été trahi par les services secrets français" sans demander à un spécialiste de faire la contrepartie de cette annonce pouvant troubler les esprits, comme l'illustre Mathieu Kassovitz par ces propos, voire pire en incitant les esprits fragiles à demander réparation de manière violente sans autre forme d'enquête, oubliant ainsi les vraies victimes.
Du fait d'un journalisme militant décomplexé, une information partielle, telle qu'elle est présentée par certains journaux peut avoir des conséquences désastreuses si elle n'est pas compensée par une autre réflexion même contradictoire, permettant ainsi aux lecteurs de se forger une opinion surtout dans des affaires aussi graves...
Chaque journal, comme le politique-l'écart étant mince entre les deux du fait de leur proximité-, porte la responsabilité des conséquences de leur parti pris.
A bon entendeur...
Sur le sujet : Merah revient dans l'actualité avec Zahia Mokhtari, l'avocate à l'entourage troublant
Quand Mathieu Kassovitz se mêle de l'affaire Merah
Info Post