Ce que l'on retiendra du débat Sarkozy-Fabius, c'est le combat de coqs... récidivistes, parfois en
cour de récré « c'est celui qu'il dit qui y est ».
Imaginer ces messieurs à un haut niveau
de responsabilité -pour l'un, avec à un
son passif beaucoup d'actes manqués et l'autre, soutien et ami de
DSK, se voyant à nouveau- en haut de l'affiche, donne… la chair de poule.
Lorsque le candidat sortant, acteur
principal de la bérézina française, déclare qu'il a pris la
dimension -ou conscience- de sa fonction seulement en 2010 devant les
cercueils des soldats tombés en Afghanistan. Alors qu'il a été élu
en mai 2007, cela fait froid dans le dos.
A moins d'être un peu "désorienté", un simple lambda candidat à la
présidentielle sait par avance qu'il tient l'avenir et la vie
d'hommes et de femmes entre ses mains, le découvrir trois ans après
démontre un manque de maturité pour la fonction l'honneur fait à un
homme ou à une femme par des électeurs ne s'improvisant pas, surtout
pour quelqu'un qui a fait partie du gouvernement pendant dix ans
auparavant. Il y a donc quelque chose qui "cloche"...
Les déboires conjugaux ne peuvent et ne doivent pas être prétexte à un laisser-aller engageant l'avenir de 65 millions de Français. Ces derniers auraient très bien compris le retrait du président, même temporaire, la fonction présidentielle ne devant pas servir de thérapie à un seul homme ayant du mal à retrouver ses repères.
Les Français ayant perdu leurs repères pendant ce quinquennat, il y a donc lieu de s'interroger sur la cause à effet.
Lorsque Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV le 7 mars demande à Nicolas Sarkozy si le Front National et qu'il a du mal à lui répondre, il n'est pas certain que c'est de cette manière qu'il séduira son lectorat ; il donne plutôt l'impression que ces électeurs sont des idiots qui ne comprendraient pas ce qui se dit dans la campagne électorale. L'opération séduction ne marchera pas, le dédain est trop palpable.
Les déboires conjugaux ne peuvent et ne doivent pas être prétexte à un laisser-aller engageant l'avenir de 65 millions de Français. Ces derniers auraient très bien compris le retrait du président, même temporaire, la fonction présidentielle ne devant pas servir de thérapie à un seul homme ayant du mal à retrouver ses repères.
Les Français ayant perdu leurs repères pendant ce quinquennat, il y a donc lieu de s'interroger sur la cause à effet.
Le contradicteur du candidat sortant, ancien premier
ministre condescendant, quant à lui, manque singulièrement de mémoire pour
l'affaire du Rainbow Warrior ou celle du sang contaminé et sur sa participation au libéralisme
sauvage sans vision à long terme pour le pays qui a mené au
désastre que l'on connait.
Belle
affiche à des Paroles et des
actes qui avait fait sortir les brosses à reluire des journalistes où
l'on s'aperçoit -encore- que l'on a à faire à des humains ne pouvant
résister à la démonstration de haine ou de flagornerie comme l'éminent directeur du Point, Franz
Olivier Giesbert, entre autres, rougissant comme une jouvencelle devant un compliment
non pas du candidat mais du président Sarkozy et non du candidat.
Bon moment de théâtre avec des
comédiens journalistes et candidats has-been...
Lorsque Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV le 7 mars demande à Nicolas Sarkozy si le Front National et qu'il a du mal à lui répondre, il n'est pas certain que c'est de cette manière qu'il séduira son lectorat ; il donne plutôt l'impression que ces électeurs sont des idiots qui ne comprendraient pas ce qui se dit dans la campagne électorale. L'opération séduction ne marchera pas, le dédain est trop palpable.
Voilà un ressenti de plus de cette campagne, qui n'en est pas une car l'élection est jouée d'avance.
L'abstention, espérons-le, fera la différence.
A moins que François Bayrou ne mette tout le monde d'accord...
L'abstention, espérons-le, fera la différence.
A moins que François Bayrou ne mette tout le monde d'accord...