Disparition inquiétante
Vincent Zecca a disparu dans la nuit de dimanche. Son blouson et son portable ont été retrouvés
Un mystère. Vincent Zecca s'est comme volatilisé dans la nuit de dimanche, vers 3 heures du matin, alors qu'il était censé regagner son domicile, cours de la Somme, à Bordeaux. Cet étudiant de 19 ans ne fréquentait plus trop les bancs de la faculté de droit et était employé au sein de la société Chrono Drive, à Pessac. Samedi, après le travail, il a retrouvé sa compagne vers 21 heures et est parti rejoindre des copains au restaurant Le Franchouillard, rue Maucoudinat à Bordeaux. Après avoir dîné, la bande d'étudiants a prolongé la soirée dans des bars du quartier Saint-Pierre. L'alcool a semble-t-il coulé à flots et, vers 1 h 30, Vincent Zecca était sur le chemin du retour. Il n'avait pas voulu suivre ses copains en discothèque. « Je l'ai eu sur son téléphone à ce moment-là, raconte son amie, Lauriane. Les boîtes de nuit, il n'aime pas ça. Mais à sa voix, j'ai compris qu'il avait consommé de l'alcool. Il sort peu mais il boit, comme beaucoup de jeunes. »
Seul dans le quartier Saint-Pierre, affaibli par une certaine quantité d'alcool absorbée, Vincent Zecca a manifestement éprouvé les pires difficultés pour s'orienter.
Une inconnue au téléphone
Inquiète de ne pas le voir arriver, Lauriane l'a rappelé sur son téléphone vers 3 h 15. « C'est une jeune femme qui a décroché. Mais j'ai entendu un couple. Elle m'a répondu qu'il était devant chez eux, place Fernand-Laffargue, et qu'il était ivre. Je lui ai proposé de prendre un taxi pour qu'ils le ramènent. Elle m'a demandé où on habitait et m'a dit qu'ils s'en occupaient. » La conversation a été interrompue à cet instant. Lauriane a composé à nouveau le numéro de son ami. L'appel sonnait dans le vide. « J'ai insisté et elle a décroché. Je leur ai suggéré de faire la moitié du chemin, de se rejoindre vers la place de la Victoire ». Le dialogue s'est arrêté net. Et, depuis, plus aucune nouvelle. Mais qui était donc à l'autre bout du fil ?
Dimanche, à 9 heures, une joggeuse a découvert le blouson de Vincent Zecca, son téléphone portable, ses clés et sa carte d'identité. Le vêtement était pendu à une barrière au niveau du chantier de la place de la Bourse.
Les policiers du groupe des disparitions inquiétantes de la brigade de protection des familles de la Sûreté départementale, chargés de l'enquête, ont ratissé les lieux, hier. Les sapeurs-pompiers n'ont pas été sollicités pour explorer la Garonne.
Tentatives de retrait d'argent
L'enquête a cependant progressé, hier, dans l'après-midi. Les policiers ont découvert que des tentatives de retrait avaient été effectuées avec sa carte bancaire au cours de la seconde partie de nuit de dimanche. « C'était après sa disparition », précise Lauriane.
Que s'est-il passé ? Vincent a-t-il fait une mauvaise rencontre ? Rien ne permet de l'affirmer et les policiers n'excluent aucune hypothèse.
Dès aujourd'hui, ils vont récupérer toutes les bandes des caméras de vidéoprotection du quartier et saisir également les images des systèmes de vidéosurveillance installés aux abords des distributeurs automatiques de billets.
Vincent Zecca mesure 1,78 m est mince, les cheveux plats, bruns. Au moment de sa disparition, il portait un pantalon en jean bleu et des chaussures noires. Toute personne susceptible de fournir un témoignage est invité à se rapprocher du commissariat central en téléphonant au 05 57 85 77 77.
sudouest.fr
Maxime Le Bot reste introuvable
Un mois après sa disparition, Maxime Le Bot, étudiant en cinquième année à l'Inseec, école supérieure de commerce et de gestion de Bordeaux, n'a toujours pas réapparu.
