Échange houleux entre l’avocat d’Odette Lagrenaudie (au centre) et Raphaëlle Reix, militante de Droit au logement (DAL). (photo claude petit)
C’est une bien mauvaise surprise qui attendait Odette Lagrenaudie, 84 ans, lorsqu’elle est rentrée chez elle avant-hier à Bordeaux, après plusieurs mois d’absence. La serrure de l’entrée de son immeuble avait été changée et deux familles de Bulgares occupaient désormais les étages de son appartement, sans même qu’elle en ait été informée. « Au début, je n’ai rien compris », explique l’octogénaire, interdite. Il faut dire qu’elle n’a été prévenue d’une possible occupation que par l’intermédiaire de ses voisins de la rue Planterose, il y a quelques semaines, alors qu’elle séjournait encore chez son fils, à Cherbourg. « Mais, aujourd’hui, ça me rend malade de me dire qu’ils dorment dans mon lit », lâche-t-elle, les yeux fixés sur les fenêtres, d’où les nouveaux occupants jettent des regards timides vers la rue. Lire la suite sur sudouest.frSur le sujet :
Rennes : les militants du DAL ne s’occupaient que des immigrés (rediff.): 06/12/2012