Le président François Hollande a déclaré vendredi que son "devoir" était
de "dire la vérité aux Français" et que la crise actuelle était "d'une
gravité exceptionnelle, longue" n'épargnant aucun pays.
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Capture d'écran Europe1
"Je suis là pour ceux qui craignent pour leur emploi". Lors d'un discours de "mise au point" prononcé depuis la foire de Châlons-en-Champagne, François Hollande a tenu à montrer que le gouvernement était bien à l'action sur le front social. Le ton grave mais résolument déterminé, le chef de l'Etat a d'entrée souligné que son "devoir" était de "dire la vérité aux Français". La première étant que la crise actuelle est "d'une gravité exceptionnelle, longue", dont "aucune des grandes puissances économiques, même les émergentes, n'est désormais épargnée", a-t-il prévenu.
Dans ces circonstances, François Hollande a rappelé la priorité du gouvernement : "l'urgence, c'est l'emploi". Lire la suite
Eléments de langage intéressants
François Hollande atteint de Mitterrandite aigüe ? "Il faut laisser
du temps eu temps" tout en passant la vitesse supérieure, les amateurs
de physique apprécieront...
Le
"devoir" de François Hollande de "dire la vérité aux Français", la
vérité, les Français la connaissent, ils "savent" depuis longtemps, à
l'état de leurs finances...
Il n'y avait que les
politiques pour ne pas dire la vérité, à part Marine Le Pen, tant
critiquée, insultée car elle disait la vérité, dérangeant la caste
politique entière -et leur élection ou réélection- afin de pérenniser la
gabegie européenne, avec son acharnement immigrationniste dans le but de
faire baisser le coût du travail des Français, les délocalisations et un
manque cruel de stratégie compétitive à l'égale du niveau créatif et
intellectuel global de la France...
François Hollande, la gauche y compris EELV, ont eu dix ans pour préparer un programme en cas d'élection.Un président mal élu avec 60 propositions seulement après dix ans de cogitation, c'est plutôt léger... face à l'état d'urgence de la France.
L'attente
des Français était si forte qu'ils pensaient que ce président, malgré
sa normale attitude, avait une botte secrète comme les médias le
vendaient..., qu'avec ce président plus normal que l'autre, tout
changerait.
Il y a tant de
ramifications dans cette gauche, associations antiracistes et autres
issues de la diversité, le fameux think thank "Terranova" que l'on
s'attendait à des mesures prêtes à mettre en oeuvre. Que tchi ! Que
des mesures antiracistes pour le vivre ensemble (alors que la France
vit un face à face), point de vraies mesures fortes pour la relance de
l'économie. Ce qui laisserait penser que la gauche vit dans son monde et
ou ses élites pensent plus à leurs postes dorés qu'à l'intérêt des
Français.
L'UMP,
très européiste aussi, a participé au massacre des emplois en fermant
les yeux sur les délocalisations emmenant avec elles, des savoirs-faire.
Comment peut-on être un
aussi fin stratège à préparer des campagnes dans le but d'éliminer des
adversaires (peu importe les méthodes...) et ne pas l'être pour
l'économie française ?
L'avidité du pouvoir est
donc plus importe que l'intérêt général, ce qui en dit long sur
l'évolution de "l'humain français" qui est resté à l'état clanique,
bandes rivales et règlements de compte sans savoir s'il pourra chasser
le gibier pour nourrir sa famille...
Anticiper est mot inconnu de nos "élites", comme l'UMP
n'avait pas su le faire, la gauche ne sait pas non plus le faire depuis
trente ans.
Avec l'UMP, La France a déjà perdu dix ans pour un éventuel redressement et perdra les cinq à venir avec le PS.
Les Français grinceront sûrement des dents en
attendant les municipales de 2014, des propositions locales en
attendant mieux en 2017 (Marine Le Pen), pour élire des maires FN-RBM
qui, eux, sont prêts depuis longtemps.
François
Hollande soumettra, en octobre, le nouveau pacte budgétaire européen au
vote des députés (mieux lotis financièrement) sans demander l'avis des
Français -avec un taux de paupérisation en hausse- et que l'UMP, le Ps
et la gauche s'empresseront de signer...
Sur le sujet : Pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen
L'époque des fatalistes est revolue...
La moralité sera toute autre que l'initiale :" Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage."
Les Français n'ont plus de patience, la France n'a plus le temps, elle s'en est déjà assez donné.
La
force et la rage de vaincre la pandémie du chômage doivent être le
leitmotiv des Français en votant massivement aux prochaines élections,
leurs dirigeants, soumis à l'Europe, étant privés de leur liberté de
trancher.