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4 juillet 2012

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Un sous-préfet détaché auprès du ministère des Finances, a été placé en garde à vue pour usage et détention de stupéfiants dans la nuit de lundi à mardi, les déambulations du haut fonctionnaire ayant attiré l’attention de la brigade anti-criminalité du XIIe arrondissement de Paris.

Interpellé, l’ancien chef de cabinet du préfet de région a été trouvé en possession de cocaïne et de cannabis. Placé en garde à vue, il a expliqué aux fonctionnaires de police qu’il sortait d’une soirée « particulière » où il avait acquis pour deux cents euros de cocaïne. À l’issue de sa garde vue, le haut fonctionnaire a été déféré au parquet de Paris et le magistrat de permanence a prononcé une injonction thérapeutique.

Selon Le Point, ce haut fonctionnaire serait un collaborateur de Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et des Finances, mais ce dernier a démenti, par voie de communiqué et a déclaré qu’il s’en « remettait à l’enquête en cours ». SOURCE

La cocaïne est extraite des feuilles du cocaïer, arbuste cultivé en Amérique du Sud. Elle se présente sous forme de poudre blanche (le chlorhydrate de cocaïne), de blocs de poudre compressée ou de pâte base de couleur jaune brune, aussi appelée basuco.

Appellations : coke, poudre, blanche, C, CC, coco

Statut légal

La cocaïne est une drogue classée parmi les stupéfiants.
L’usage est interdit et passible d’une peine maximum d’un an de prison et 3750 euros d’amende ou de mesures alternatives aux poursuites pénales (injonction de soins, stage de sensibilisation, etc.).
La culture ou la production, l’achat et la vente ou la cession sont interdits et passibles de lourdes peines de prison et d’amendes.

Modes de consommation

Traditionnellement, dans toute l’Amérique du Sud, la pâte, mélangée avec du tabac, est fumée et les feuilles de coca sont chiquées.
En poudre, la cocaïne est le plus souvent sniffée avec une paille. Après dilution et filtrage, elle est parfois injectée par voie intraveineuse, seule ou associée à d’autres drogues, en particulier à l’héroïne (on parle alors de speedball).
Mélangée avec du bicarbonate de soude et/ou de l’ammoniaque, elle se transforme en cocaïne-base ou freebase puis, en séchant, en cristaux communément appelés cailloux ou crack. Elle peut être alors fumée ou inhalée.

Effets recherchés
La cocaïne est un stimulant. Ses effets varient selon le mode de prise, la quantité et la qualité du produit, mais aussi selon la personne qui la consomme et le contexte de consommation.
Elle provoque une phase d’exaltation qui se traduit par une grande énergie et une stimulation des performances physiques et intellectuelles. La cocaïne confère une grande assurance et une estime de soi accrue qui tendent à la mégalomanie.
La cocaïne entraîne également une sensation de chaleur, une impression d’augmentation de la vigilance, une insensibilité à la fatigue, à la douleur et à la faim.
Durée des effets :
  • Sniffée, la cocaïne passe dans le sang en 3 à 5 minutes et agit pendant une heure environ. Ses effets maximums sont atteints après 20 minutes.
  • Injectée, le passage dans le sang est immédiat, et les effets maximums apparaissent après 10 minutes. La cocaïne agit pendant 30 minutes.
  • Par voie orale, il faut 30 minutes à la cocaïne pour passer dans le sang, et les effets maximums surviennent au bout d’une heure.
En cas d’usage régulier, les effets sont suivis d’une période de « descente » où l’usager passe de l’euphorie à un état de grande fatigue souvent accompagné d’un état dépressif.

Effets secondaires

L’intensité des effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité et la qualité de produit consommé.
La cocaïne agit principalement sur le système cardiovasculaire et le système nerveux central. Elle occasionne une contraction des vaisseaux sanguins qui entraîne l’élévation de la pression artérielle, des céphalées parfois violentes et peut provoquer, en particulier en cas d’usage régulier, la perforation de la cloison nasale. Son action sur le tissu de conduction cardiaque entraîne une accélération des battements du cœur (tachycardie) ou des irrégularités du rythme cardiaque (arythmies). Son action sur le système nerveux central peut-être responsable de fièvre et de convulsions
Au niveau du comportement, les effets les plus fréquents sont :
  • agitation, langage précipité,
  • mauvaise coordination des mouvements,
  • hyperactivité,
  • idées paranoïaques (sentiment de persécution, mégalomanie),
  • illusions sensorielles multiples.

Dépendance

La faible durée des effets et l’état dépressif qui suit les prises incitent l’usager à renouveler fréquemment sa consommation. A cela s’ajoute rapidement un phénomène de tolérance, l’usager ayant besoin d’augmenter les doses ou la fréquence de consommation pour obtenir l’effet désiré.
En cas d’usage régulier, l’arrêt de la consommation peut entraîner une dépression temporaire lors de l’arrêt avec sentiment de culpabilité et parfois des envies suicidaires. Une immense fatigue et un état de constante somnolence peuvent survenir. Ces effets durent entre deux et trois semaines.

Risques et complications

Les risques de la cocaïne peuvent être différents suivant l’état psychique et physique du consommateur au moment de la prise et en fonction de la quantité et de la durée de la consommation.

Quelle que soit la fréquence de consommation, à chaque prise :
  • infarctus du myocarde
  • convulsions s’accompagnant de vomissements et de douleurs abdominales, crises d’épilepsie ;
  • accident vasculaire cérébral, hémorragie cérébrale.
Usage régulier :
  • perforation de la cloison nasale (si la cocaïne est sniffée)
  • complications d’ordre psychiatrique : hallucinations, délire paranoïde (notamment au bruit), anxiété, attaques de paniques et troubles de l’humeur ;
  • variations rapides des taux d’hormones entraînant chez les femmes des dysfonctionnements hormonaux tel que la disparition des règles ou des règles pénibles et douloureuses,
  • bien que nombre d’usagers vantent les propriétés aphrodisiaques de la cocaïne, un usage compulsif entraînera des pannes sexuelles ou des troubles de l’érection.
Risques de surdosage :
La surdose est une urgence médicale mettant en cause le pronostic vital. Il y a surdose lorsque la quantité injectée ou sniffée dépasse la limite tolérée par l’organisme ; cette limite varie considérablement d’un usager à l’autre selon les habitudes de consommation. Les risques de décès par arrêt cardiaque, par arrêt respiratoire ou par hémorragie cérébrale existent dans les minutes qui suivent la consommation.
L’usage en injection représente un risque de transmission du VIH et des hépatites B et C.
Les risques liés à l’usage de cocaïne pendant la grossesse sont détaillés dans le dossier drogues et grossesse.

DROGUE INFO SERVICE

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