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23 juillet 2012

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Le judoka français Sofiane Milous rattrapera les jours de jeûne après les Jeux olympiques.
Le judoka français Sofiane Milous rattrapera les jours de jeûne après les Jeux olympiques. Crédits photo : MIGUEL MEDINA/AFP   

Le ramadan et les Jeux olympiques tombent cette année à la même date. Une majorité d'athlètes croyants ont décidé de reporter le jeûne, mais les autorités religieuses jugent qu'il s'agit d'un péché.
Saisir pleinement la chance de sa vie ou rester fidèle à ses convictions religieuses. Les 3000 athlètes musulmans prenant part aux Jeux olympiques de Londres font tous face à ce dilemme. Pour la première fois depuis 32 ans et les JO de Moscou, les Jeux tombent en plein ramadan. 
Le judoka français Sofiane Milous a, comme une majorité d'athlètes, choisi de reporter le jeûne. «C'est un choix personnel, chacun pratique sa religion comme il le veut. Je ne jugerai les choix de personne, comme personne ne doit juger les miens», confie le sportif au Figaro. Il rattrapera donc chaque jour non jeûné après les Jeux olympiques. «On a un an pour le faire», précise Sofiane Milous.
Le rameur britannique Moe Sbihi a lui aussi annoncé qu'il ne jeûnera pas pendant les JO, mais offrira en échange 1800 repas aux personnes défavorisées, rapporte The Daily Mail . D'autres ont décidé de privilégier la religion et de ne pas participer du tout aux compétitions. Les deux footballeurs américains les frères Abdullah ont par exemple annulé leur participation aux Jeux et se rendent à la place en pèlerinage à La Mecque.
«C'est un péché, l'athlète doit l'assumer» (...)

Pour certains athlètes, le jeûne du ramadan, en faisant travailler leur force mentale, les rend plus performants. Suleiman Nyambui, secrétaire générale de l'association tanzanienne d'athlétisme et ancien coureur, encourage les athlètes à jeûner. «Le plus dur, c'est l'entraînement, pas la compétition en elle-même», explique-t-il. Pour preuve, en 1980, il avait lui-même décroché en plein ramadan une médaille d'argent sur le 5000 mètres.  (ndlr : le problème est que l'exemple du coureur de 5000 mètres est le seul cas recensé pour l'instant, tous les athlètes n'étant pas égaux physiquement, et ce, dès la naissance...)
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Voilà des sportifs qui méritent qu'on les soutienne, notamment notre judoka français. Il a fait le choix de gagner, de faire gagner la France et il s'en donne les moyens. Son attitude est exemplaire et il ne serait pas un péché de reporter le jeûne du Ramadan après les jeux olympiques.
Dieu comprend car il sait que Sofiane Milous l'aime, il l'a déjà pardonné.
Les pressions à peine voilées qui sont faites au judoka devraient interroger sur l'immense tolérance de l'islam imposé par des rigoristes.

D'aucuns, que l'on ne cite plus, se plaignant des discriminations à l'embauche, doivent comprendre que des employeurs peuvent réfléchir avant de recruter des musulmans pratiquant leur religion de manière stricte.

La mort n'attend pas le coucher du soleil pour intervenir...
Dans les hôpitaux où le travail demande une attention soutenue et certaines capacités physiques, ce sont les collègues non musulmans qui font la plupart du temps le travail par solidarité et compréhension, tout en ayant un oeil sur les jeûneurs souvent en hypoglycémie. Ajouté à cela, la responsabilité de leurs actes auprès des malades, ce qui n'est tout de même pas anodin.
Quant aux salles de repos, les collègues ne peuvent plus y accéder afin que  les jeûneurs puissent se refaire "une santé", la liberté des uns se finissant là où celles des autres commence.
Le jeûne imposé à des personnes, y compris des médecins, ayant la responsabilité de vies entre leurs mains est une folie pure et simple.
L'exemple des Hôpitaux en est un parmi tant d'autres. Quid des pompiers et autres métiers demandant des capacités intellectuelles et physiques optimales ?

Ce mois de jeûne aussi un impact sur l'économie, la fatigue empêchant de réfléchir correctement à la relance de la France, l'innovation, quant à elle, attend un mois par an. Lorsque l'on fait la calcul des années perdues, on connaît une des raisons de la faillite compétitive de la France.

Revenant à ce jeune judoka français qui a pris la décision de mettre toutes les chances de son côté pour gagner, il a déjà gagné une médaille d'or dans le coeur des Français et, qui sait, elle pourrait se concrétiser sur le tatami.

Tout notre soutien à Sofiane Milous, donc, héroïque du fait même de sa démarche, ce que l'on pourrait appeler la gnaque, l'envie de gagner.
S'il ne parvient qu'à une place qui ne le satisfait pas, les Français ne lui en voudront pas car il donne la preuve de son envie de médaille...  




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