Jean-Marie Le Pen et se fille Marine, « petite bourgeoise »

La présidente du Front national Marine Le Pen au côté de son père, l'ex-leader du parti d'extrême droite, le 18 février 2012 à Lille (nord) Philippe Huguen afp.com
 

L'ex-leader du Front national explique au «Times» pourquoi sa fille séduit davantage que lui... L'ancien leader du Front national Jean-Marie Le Pen décrit sa fille, Marine Le Pen, qui lui a succédé à la tête du Front National, comme une «petite bourgeoise», dans une interview publiée ce vendredi par le quotidien britannique The Times.
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Les médias se régalent de cette petite phrase, se gaussent, extrapolent, tirent des plans sur la comète Front National et tentent la division.
Une tentative probable pour savoir si l'électorat de Marine Le Pen est "solide".
Il l'est, oui, au vu des commentaires laissés sur les journaux en ligne, à part ceux bien ancrés à gauche, qui se délectent et prennent pour argent comptant ce qui est écrit.

Mais Jean-Marie Le Pen est un vieux briscard de la politique et il sait très bien ce qu'il fait, même si les médias font semblant de ne pas avoir compris, les Frontistes et Marinistes, eux, ont très bien compris. Cette nostalgie affectée n'a pour but que démontrer combien le Front National a évolué.

Pour Jean-Marie Le Pen, le FN n'a pas réellement changé et reste attaché à la défense de l'Etat nation contre la mondialisation, en général, et les «vagues déferlantes» d'immigrés musulmans, en particulier. La démographie en Europe est «un handicap mortel» qui va faire des Européens des esclaves des radicaux islamistes. «Le maître sera l'Islam. Si les islamistes deviennent majoritaires en France, ce sera la Charia», avertit-il, avant d'affirmer au Times que la communauté nord-africaine en France est responsable de la plupart des crimes commis dans le pays.

Et combien il a raison, la "nation" a été bradée au plus offrant et n'est plus maîtresse de son destin. Un difficile combat pour la souveraineté, l'économie et la culture  de la France s'annonce et tous les patriotes doivent se mobiliser pour que perdurent ses symboles, ses valeurs contre un fédéralisme européen et une mondialisation sauvages.   
Le Front National-Rassemblement Bleu Marine dérange les deux grands partis qui ont asphyxié la démocratie par la censure des débats concernant, cependant, tous les Français.
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