Dans un article du Point, Ségolène Royal, l'ex-candidate PS à l'Elysée assure : «Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière.» Elle y reconnaît d'ailleurs : «J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi», souligne l'ex-compagne de François Hollande. Et Ségolène Royal d'enfoncer le clou : elle «doit accepter d'être là pour ça.»
De la discrimination positive à la discrimination tout court, il n'y a qu'un pas.
Les "Claudine Dupont" apprécieront ce qu'elles ont manqué à cause de leur "handicap" à avoir un nom à consonance française et de "n'avoir qu'une nationalité"... française.
Claudine Dupont n'a pas la chance de Najat Vallaud-Belkacem qui a la double nationalité franco-marocaine lui permettant de travailler pour les deux pays, France et Maroc :
"Moins connue est sa double carrière politique simultanée, l’une en France et l’autre au Maroc, car avant de rouler pour Ségolène, puis pour François Hollande, Najat Belkacem roule d’abord pour le roi du Maroc.
Depuis décembre 2007, elle fait partie des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l'étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI, où elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat. Une Information confirmée par l’ambassade du Maroc en France, ainsi que par le site du CCME.
La polémique qui découle de cette discrimination à l'égard de Claudine Dupont n'est pas uniquement du fait de Ségolène Royal, il est inhérent à l'état d'esprit du Parti Socialiste et de la gauche, en général.
La discrimination positive prônée par Nicolas Sarkozy est de la même facture. Comme la gauche, elle s'ouvre à la diversité au détriment des compétences.
L'instauration de parité hommes-femmes est aussi l'échec des femmes se drapant dans leur statut de "victimes". Elles n'ont pas su prendre l'exemple de Simone Weil, qui, en son temps, avait su s'affirmer et tenir tête à la gente masculine quand le machisme était plus marqué encore qu'aujourd'hui.
Nos femmes politiques ont préféré la stabilité de l'emploi au combat.
A ce jour, des femmes les plus connues, seule Marine Le Pen mérite son titre de noblesse de "femme politique" par ses combats difficiles, son courage et sa constance.
Najat Vallaud-Blekacem, quant à elle, n'a pas montré ses compétences... hormis le fait de soutenir les candidats à l'élection présidentielle dont le dernier a réussi à se faire élire... (Son mari est même devenu conseiller de A. Montebourg...).
Toutes les Claudine Dupont devraient porter plainte pour discrimination démontrant bien la volonté de ne pas les faire bénéficier du même traitement que la "nouvelle immigration".
NB : Les propos de Ségolène Royal, si elle n'avait pas été de gauche, auraient été sanctionnés par les associations que l'on ne présente plus et l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 trainée devant les tribunaux. Drôle de pays, n'est-ce pas ?
Lire le Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National Sur les propos de Royal au sujet de Najat Vallaud-Belkacem
Relayé par Vos Tribunes à la Une
