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14 juillet 2012

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Le grand rabbin de France Gilles Bernheim a été reçu par le président François Hollande jeudi 12 juillet. Il a affirmé que les autorités religieuses musulmanes devaient "récuser publiquement tout ce qui peut rappeler l'intégrisme et la violence que portent certains courants de l'islam", sur fond de progression des actes antisémites depuis l'affaire Merah.

 Les réactions ne sont pas fait attendre :

Responsables du culte musulman et acteurs de terrain jugent "préoccupant" l'antisémitisme qui sévit en banlieue, mais estiment que le phénomène dont s'est récemment inquiété le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est ancien, remontant à une bonne dizaine d'années.


"Oui, il y a un antisémitisme dans ces quartiers. Cela fait 10 ans qu'on le dit", a affirmé à l'AFP Iannis Roder, professeur agrégé d'histoire dans un collège à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui travaille avec le Mémorial de la Shoah. Il impute le phénomène à "une minorité qui se fait entendre".
NDLR : pour se faire entendre, il aurait fallu que les médias se mobilisent, ce qui n'était pas le cas
Mais, de son point de vue, "rien de nouveau, à part qu'un ministre de l'Intérieur dise (cela) de manière très lucide!" Pour lui, en 2001-2002, après les attentats du 11 septembre notamment, "une parole déjà existante s'est libérée" dans les classes.
NDLR : et personne à l'éducation nationale pour s'en inquiéter ? 


"Les musulmans de France ne comprennent pas et n'acceptent pas que certains, ouvertement ou insidieusement, mettent en doute leur adhésion pleine et entière aux valeurs de la paix et de la justice qui fondent notre pays, et jettent la suspicion et la défiance sur leur religion", a répondu fermement le Conseil français du culte musulman (CFCM).
"Au quotidien, il y a parfois des mots qui peuvent blesser mais qui relèvent de l'imbécilité. Il n'y a pas d'antisémitisme musulman", juge M'Hamed Henniche, président de l'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis. "C'est juste le point de vue d'une élite qui veut stigmatiser (sic) les musulmans." NDLR : déni complet

Malek Boutih, député PS de l'Essonne et ancien président de SOS Racisme, fait, lui aussi, remonter le phénomène au début des années 2000. Comme la sénatrice EELV, Esther Benbassa, qui le relie à la seconde Intifada des Palestiniens contre le gouvernement israélien.  
NDLR : le conflit israélo-palestinien a été importé en France, par qui ? La responsabilité de la France est engagée lorsqu'elle laisse proliférer des associations pro-palestiennes non contrôlées

Pas d'effet Merah ? ! Le CRIF déclarait, cependant : "ce "fléau dont nous savons qu'il est devenu de plus en plus important chez certains jeunes appartenant à la communauté arabo-musulmane en France".

En Seine-Saint-Denis, des sources policières interrogées par l'AFP n'ont pas noté récemment de "recrudescence" des actes antisémites par rapport aux dix dernières années.
NDLR : Pourquoi citer la Seine Saint-Denis, ce sont les actes commis en France qui sont en recrudescence, pas dans ce département. On appelle cela "noyer le poisson...


En plus d'un "discours politique fort et ferme", il va falloir "repenser la façon d'enseigner la Shoah", affirme Iannis Roder. "Se focaliser uniquement sur les victimes peut entraîner une concurrence victimaire. Il faut aussi travailler sur le processus historique et donc politique", explique-t-il.

Pour Malek Boutih, "il y a un problème d'action des pouvoirs publics". "On est resté trop dans les déclarations de principe et les débats théoriques", estime le député, qui pense que "le ministre de l'Education doit trouver un moyen d'aborder ce thème dans les écoles". SOURCE

NDLR : que tous les Dieux la terre les entendent. Le travail de mémoire sur la Shoah doit être fait même si certains enseignants capitulent devant des élèves ulcérés d'entendre le mot juif . Ce n'est pas à eux d'imposer ce qu'ils ne doivent pas apprendre, l'autorité à l'école doit se réinstaller, et pour de bon.
Quant à ces jeunes élèves, que leur disent leurs parents pour qu'ils éprouvent tant de la répulsion à entendre ce mot ?
Pourtant, ils devraient? y compris leurs parents... , suivre l'exemple du frère aîné de Merah : qui déclare : "Je hais l'antisémitisme"

Pour l'heure, il s'agit, pour les uns et les autres, d'une tentative de déculpabilisation et afin de se donner bonne conscience.
Les déclarations ne suffiront pas, affaire à suivre de très près donc...

Relayé par Vos Tribunes à la Une 
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