Certains français ont tiré des enseignements des nombreux procès d'intentions qui leur ont été faits pendant des décennies, aujourd'hui, l'effet boomerang est implacable."Le Front de gauche traque-t-il les enfants blonds ? Le Front de gauche et le PCF ont déploré la présence d'une enfant trop blonde sur une affiche de la municipalité de Bollène.
“Une honte pour notre ville et pour tous les enfants issus de l’immigration dont les parents sont venus construire le canal ou la centrale de Tricastin”, dénonçait Serge Fiori, représentant du PCF et du Front de Gauche à Bollène, dans le journal La Provence le 15 Juin 2012.
Que lui vaut une telle indignation ? La chevelure trop blonde d'une petite fille en photo sur le plan de la ville édité par le conseil municipal. Une blondeur qui rappellerait les heures sombres de l'histoire, et qui serait vouée à caché la diversité ethnique de la région.
Chez Causeur, le journaliste Jacques de Guillebon s'insurge : " Cette chère tête blonde est, il est vrai, une insulte à tous les enfants d’immigrés qui, comme chacun sait, sont les seuls à avoir construit la ville et tout ce qui l’entoure. D’ailleurs, on se demande encore comment vivaient les Cro-Magnon au poil furfuracé avant l’arrivée de ces immigrés à la chevelure de jais il y a quarante ans. On note aussi du même coup cette vérité oubliée que l’immigré n’est par principe jamais blond."
L'essayiste ironise : " Pourquoi mon salaud de père est-il tombé amoureux d’une Corse qui avait les yeux pers et non très noirs, comme toute méditerranéenne qui se respecte ? Pourquoi moi-même n’ai-je pas convolé avec une Japonaise ou une aborigène aux allèles sombres dominants ? Hélas, trois hélas."
"Cette chère tête blonde est, il est vrai, une insulte à tous les enfants d’immigrés qui, comme chacun sait, sont les seuls à avoir construit la ville et tout ce qui l’entoure. D’ailleurs, on se demande encore comment vivaient les Cro-Magnon au poil furfuracé avant l’arrivée de ces immigrés à la chevelure de jais il y a quarante ans. On note aussi du même coup cette vérité oubliée que l’immigré n’est par principe jamais blond. J’avoue que je n’ai pas de chance : doué d’une couleur châtain relativement passe-partout, j’avais pris soin de choisir une femme très brune, et patatras : mes trois enfants sont nés blonds." Lire l'intégralité de l'article sur causeur.fr
