
Le rapport qualité/prix a déserté depuis quelques années la véritable information quand il n'est pas fait, sous le nez des Français, des entorses au code de déontologie de la presse à force de proximité avec les politiques.
La presse, comme la justice ou les syndicats, perd son indépendance à partir du moment où elle se soumet à des pressions politiques.
La présidentielle a, par ailleurs, fait émerger un journalisme militant qui aura dérouté beaucoup de Français, ne sachant plus quel journal écrit ou télévisé auquel se fier pour avoir de véritables informations, rappelant les journaux de l'URSS ou tout simplement de l'ORTF...
Nicolas Sarkozy avait fait verser 600 millions d'Euros à la presse sur trois ans en 2009 pour le résultat que l'on connaît.. Peut-être cette pétition redonnera-t-elle le goût de la fine l'analyse à certains, soucieux de préserver leurs acquis mais en ces temps de crise, il est nécessaire de demander un effort à tout le monde y compris à la presse vivant, comme certains politiques, en dehors des réalités du fait de leur confort assuré.
Le site de la pétition rapporte :
"Tous les Français sont censés être "égaux" devant l’impôt. L’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que les impôts "doivent être également répartis entre tous les citoyens en raison de leurs facultés". Voilà, le principe inscrit dans notre constitution, mais en réalité, certains bénéficient de passe-droits très avantageux, c’est le cas des journalistes. Ces derniers bénéficient encore aujourd’hui d’une "niche fiscale" créée en 1934.
Inscrite à l’article 81 du code général des impôts, cette disposition permet aux journalistes de déduire directement 7 650 euros de leur revenu imposable pour « les frais inhérents à leur fonction ».
Concrètement, un journaliste gagnant 3 000 euros par mois verra, grâce à ce dispositif, le montant de ses impôts être divisé par près de deux. Il ne paiera que 2125 € d’impôts par an, alors qu’un autre contribuable avec les mêmes revenus que lui sera imposé à hauteur de 4 153 euros. Le manque à gagner pour l’Etat est, dans cet exemple, de 2028 € par journaliste.
les journalistes en veulent plus : -40% d’impôts pour usage de mascara !
Dernièrement, les journalistes de l’audiovisuel ont réclamé le droit à un abattement fiscal de 40 % de leur revenu, dont 10% au titre du remboursement des « frais esthétique ». Pour reprendre notre exemple d’un journaliste gagnant 3 000 euros par mois, si cette mesure était appliquée, il ne paierait plus que 1 180 euros d’impôts soit 2 973 euros de moins qu’un autre contribuable disposant des mêmes revenus...Les stars du JT apprécieront cette attention. Les mieux payés de nos "stars du petit écran" profiteront d’un cadeau fiscal pouvant atteindre 80 000 euros."