
La journaliste Ruth Elkrief et son collègue Thierry Arnaud, qui couvre pour BFM TV la campagne de Nicolas Sarkozy, ont été pris à partie par des militants UMP à la fin du meeting de Toulon du président sortant, obligeant la chaîne à interrompre le direct pendant quelques minutes.
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Jean-Jacques Bourdin sur RMC revient sur l'affaire oubliant d'ajouter les mots en plastique aux jets de bouteille et s'insurge contre les déclarations de Nicolas Sarkozy sur Europe 1 dénonçant le "parti pris" de la presse."Je condamne toute personne qui s'en prendrait verbalement ou physiquement à un journaliste", a poursuivi le président-candidat. Avant de mettre en cause les médias. Nicolas Sarkozy a ainsi souhaité que chacun "comprenne l'attitude des gens qui sont exaspérés par une forme d'intolérance et de parti pris (de la part des journalistes)."
Les ténors de l'UMP, comme la majorité des sympathisants, ont condamné ces malveillances.
Légèrement sensible, Jean-Jacques s'est cru bon de se sentir visé par les attaques de Nicolas Sarkozy (dans un esprit corporatiste ?). L'animateur de RMC est habile, il est contre la division mais son double langage est reconnu par celles et ceux qui suivent cette campagne de près. Lire : Les babouches Jean-Jacques Bourdin
L'émission du matin tournant plus autour de sa personnalité, avec un égo assez développé, que de ses auditeurs comme il veut le faire croire. Cependant, sans ses auditeurs, son émission n'existerait plus depuis longtemps
L'invité de l'animateur de RMC du 4 mai était Jean-Luc Mélenchon auquel il ne demande pas de s'exprimer sur les violences, commises par la gauche bloquant les meetings de Nicolas Sarkozy ou de Marine Le Pen, quand elles ne sont pas physiques.
De mémoire, personne de la gauche n'a jamais condamné ces violences et rappelé les troupes au calme. Qui ne dit mot consent ?
Ce même Jean-Luc Mélenchon qui se dit "content de la division" que Bayrou "introduit à droite" sur RMC BFM TV.
Tout un programme lorsque l'on sait que ces politiques et médias de gauche n'ont eu de cesse de monter la population contre le gouvernement, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, bête noire de cette gauche violente qui serait plus fréquentable..., amenant un peu d'équilibre dans les forces politiques du pays.
Sur Twitter, Jean-Michel Apathie note la présence de "Mélenchon chez Bourdin comme tous les quinze jours, c'est ça la démocratie, choisir ses journalistes".
Ruth Elkrief a réagi aux incidents aussi sur Twitter : "rien de grave, ni de personne... énervement de fin de campagne... effet de discours irresponsable sur les médias" qui ne viendraient que de Nicolas Sarkozy ?
Depuis le début de la campagne qui a révélé un journalisme militant, partisan, nous assistons à un matraquage médiatique se focalisant sur François Hollande et CONTRE Nicolas Sarkozy. Il est possible de critiquer le président candidat -qui leur a permis de le faire pendant cinq ans quand même sans les mettre en prison, allusion faite aux Une avec Pétain ou insultes en référence à Laval quand ce n'est que cela- mais serait-il aussi impossible de critiquer les journalistes nous imposant ce qui est doit être débattu ou non dans cette campagne ?
Les actes de malveillance doivent être condamnés vigoureusement mais les critiques doivent accepter la critique même lorsqu'elle n'est pas bonne.
Un heure plus tard, sur Twitter, Ruth Elkrief remerciait pour le soutien qu'elle avait reçu.
Beaucoup de marques de soutien provenaient aussi de droite et de soi-disant extrême-droite, preuve en est, s'il en était besoin, que ces "gens là" ne sont pas aussi sauvages que l'on a voulu faire croire depuis tant d'années... Ils sont intelligents, éduqués et civilisés... un scoop ? Non, un rééquilibrage de la vérité...
De plus, à quel moment sait-on que la surinformation et la désinformation manquent de correction et de respect envers les électeurs ?
Sur le sujet :
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