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3 mai 2012

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Débat d'entre les deux tours intéressant qui a été suivi par plus de 17 millions de téléspectateurs avec une préférence pour France 2. Deux personnalités et deux projets complètement différents étaient confrontés.
L'un, François Hollande, candidat socialiste, en posture permanente et prématurée de président, l'autre, le président candidat en position de force, pédagogue et serein.

Il sera fait peu de commentaires ici sur Nicolas Sarkozy dont on connaît les défauts mais aussi les qualités. Il était sincère, combatif en face d'un "candidat d'une posture" chargeant le bilan du président candidat au lieu de démontrer ses propositions.

Le candidat socialiste a esquissé un bâillement tant il s'ennuyait par ses propres propos vers 22 H.
A la question de David Pujadas "Quelles sont vos mesures chiffrées pour combattre le chômage ?",  François Hollande a poussé un soupir que l'on pourrait assimiler à de l'impuissance puisque la question est restée sans réponse, détournée par des propositions globales non chiffrées ; il fait un pari sur l'avenir sans réel cap et très flou sur les chiffres.
Il essayait de retrancher le président-candidat sur son bilan, lui coupant sans cesse la parole et se montrant agressif, posture qui lui permettait de gagner du temps de parole en évitant de parler de ses propositions.
Le "Moi président je, moi je, moi je " était surjoué, digne d'une représentation théâtrale qui aura sûrement montré aux téléspectateurs une facette d'un futur président à la François Mitterrand se prenant pour Dieu.
Nicolas Sarkozy ne s'est jamais départi de son calme, levant les yeux au ciel, sans pouvoir donner le plaisir à son contradicteur qui souhaitait le faire "craquer" devant des millions de téléspectateurs, comme une espèce de vengeance pour la colère de Ségolène Royal, en partie responsable de son échec face à  Nicolas Sarkozy en 2007.
Le président-candidat était incisif, combatif, pédagogue en expliquant ses mesures  passées et futures. Les téléspectateurs ont dû comprendre que son bilan n'était pas aussi horrible que la gauche et le Parti Socialiste, avec l'aide des médias, ont voulu le démontrer pendant les trois dernières années. La France, deuxième puissance d'Europe après l'Allemagne, n'est jamais tombée en récession et s'en sort moins mal que les autres, essuyant toutes les crises, économiques, financières sociales, sociétales et européennes.
 La mauvaise foi du candidat socialiste qui impute les résultats de Nicolas Sarkozy en n'y intégrant pas les crises successives n'aura donc pas échappé aux téléspectateurs.

Nicolas Sarkozy a eu raison de parler de Dominique Strauss-Kahn dont l'évocation du nom fait fuir les femmes, renvoyant à l'hypocrisie des socialistes dont il était l'ami depuis de longues années, lesquels feignent de ne pas le connaître, y compris François Hollande, alors que les grands ténors était invités à un récent anniversaire incluant l'ancien directeur du FMI au "J'ose", restaurant au nom évocateur de la vie trépidante de certains qui devraient intégrer un éventuel futur gouvernement.
La première fracture entre les Français et les médias s'est faite dès l'affaire du Sofitel de New-York qui ne voyaient que du "libertinage" chez  l'homme politique de l'époque. Les Français ont changé de vision qu'ils avaient des médias à ce moment là, la presse n'ayant toujours pas compris...

François Hollande a voulu toucher l'électorat dit populaire en répétant deux fois "c'est la faute à ", cet homme, présenté comme cultivé par les médias, sait très bien qu'en vrai  Français, cela se dit : "c'est la faute DE". Les électeurs ne tomberont sûrement pas dans le piège populiste.

Sur le sujet de l'immigration et du vote des étrangers, le candidat socialiste a évolué... le temps d'un débat afin de convaincre le maximum d'électeurs mais les récentes affaires des mosquées appelant à voter pour lui montrent qu'ils développe un discours ferme de posture et non de position claire
L'intérêt des Français est donc loin de ses préoccupations, c'est le pouvoir qui semble guider ses pas ; en régularisant massivement des étrangers hors de l'Union Européenne, il s'assure de sa réélection en 2017, tout n'est donc que stratégie pour lui : battre Nicolas Sarkozy au mépris de l'intérêt de la France et des Français.
La contradiction de François Hollande sur sa lettre envoyée à Terre d'Asile sur les centres de rétention démontre l'exercice difficile qu'il effectue pour plaire à tous les électeurs. Un double langage qui ne laissera pas indifférents celles et ceux qui suivent la campagne présidentielle depuis le début.
Nicolas Sarkozy n'a jamais cherché à plaire, son but est l'intérêt de la France, pas d'être aimé comme s'essayait régulièrement François Mitterrand en recherche d'affection permanente, Nicolas Sarkozy réagit donc en président de la République.

Ce débat était aussi dédié aux indécis qui auront pu comprendre certains éléments ou mesures inaudibles dans la cacophonie ambiante due à des médias et politiques, impatients de prendre le pouvoir, pendant les trois dernières années. Les mêmes qui avaient encensé Nicolas Sarkozy le brûlent pour mieux servir LEUR nouveau président. Des médias très peu reconnaissants lorsque l'on sait que c'est le président Sarkozy qui a fait voté une loi pour la relance économique de la presse écrite payée par l'ensemble des contribuables y compris ceux du Front National.
Il est évident que lorsque l'on passe les trois quart du temps à descendre un président en exercice ou Marine Le Pen afin de servir des intérêts électoralistes, il est impossible de rendre une presse attrayante, pauvre qu'elle est devenue en reportages ou culture élémentaire.

Malgré l'amplitude horaire de ce débat, il a semblé trop court, le sort de la France est entre les mains de ces candidats dont l'un semble plus ferme sur les décision à prendre sur les frontières. Seul, Nicolas Sarkozy a parlé des délocalisations et de la protection des entreprises françaises, il connaît bien ses interlocuteurs européens et il saura faire la politique de la chaise vide à la de Gaulle, si besoin. La France est la deuxième puissance européenne et c'est le seul pays qui pourra faire évoluer l'usine à gaz européenne.
Un regret cependant : l'insécurité n'a été traitée par aucun des candidats, pourtant un vrai problème qui gangrène notre société.

Cette campagne et ce débats ont révélé aussi que les syndicats, la justice et les médias n'étaient pas indépendants, qu'en prenant position dans cette campagne, ils perdaient à jamais leur indépendance, le crédit ou la confiance que les Français leur portaient. 
Les Français se réveillent avec la gueule de bois, découvrant un monde parallèle, une jungle où ils ne seront plus en sécurité. La vie avec François Hollande sera très dure. Pour le coup, en invitant des personnes proches de Jean-Luc Mélenchon ou Eva Joly dans son gouvernement, il donne le "permis de tirer" : trop de violences physiques et verbales ont été commises par la gauche- sur ceux qui ne penseraient pas comme eux. La résistance à ces méthodes se fera dans un premier temps par les urnes dimanche 6 mai 2012. 

Le débat fini, les téléspectateur ont dû partir à la recherche d'analyses par les "observateurs" sur ITélé ou BFM TV.
Après avoir entendu les proches des candidats soutenant logiquement leur poulain respectif sur les deux chaînes d'informations en continu, les téléspectateurs ont assisté à une frénésie et un parti pris que la mémoire cathodique n'avait jamais observés jusqu'à présent.

BFM TV, chaîne en partenariat avec RMC, était plongée dans le noir avec un seul projecteur laissant penser que des factures d'électricité n'auraient pas été payées ou que les discussions avaient lieu dans une cave mal éclairée, sûrement pour masquer les comportements honteux de certains intervenants.
Ruth Elkrief, qui avait, bon gré mal gré, masqué ses opinions politiques, jusqu'à présent a lâché, concernant Nicolas Sarkozy sur les musulmans et l'islam radical, "il a osé", se rattrapant par "il a parlé de l'immigration", dénotant que la censure est bien installée en France et qu'il devrait être interdit de parler d'une minorité, rappelons-le encore et encore, qui impose son mode de vie dans le pays.
Les autres intervenants se sont engouffrés dans la brèche par des envoilées de bois vert pour Nicolas Sarkozy et encensant LEUR soi-disant futur président, François Hollande.
Henri Guiano, sous la lumière blafarde, se demandait ce qu'il faisait là, assistant, médusé, à ce  lynchage en place publique et à cette frénésie pour une victoire gagnée d'avance.

Itélé, quant à elle, a développé les mêmes défauts que sa grande soeur avec des intervenants proches de Jean-Luc Mélenchon, des Verts et du Parti Socialiste, donnant plus souvent la parole à des politiques dont elle savait d'avance qu'ils étaient contre Nicolas Sarkozy, ce président qui s'est laissé insulter pendant des années, laissant une presse libre de le faire ou de le caricaturer.

Les téléspectateurs, dégoûtés du parti pris, ont éteint leur poste de télévision, se persuadant de trouver, sur internet, d'autres ressentis ou versions sur des médias libres, "hors système", sans subvention et n'appartenant à aucun appareil politique, rares, certes, mais qui ont le mérite d'exister afin d'éclairer les électeurs en toute sérénité, avec de la distance nécessaire, n'ayant rien à gagner dans cette surenchère médiatique polluant les cerveaux..

Pour mémoire, le candidat pressenti à la présidentielle, DSK disqualifié pour des affaires de moeurs avait déjà rencontré les journalistes en "off", les médias avaient trouvé très vite une solution de rechange socialiste qu'ils poussent encore et cette fois, sans complexe...

Les électeurs sont libres, mieux informés, plus avertis et ne se laisseront pas imposer une pensée par des médias ou sondages, ils ne se laisseront pas gruger cette fois encore parce qu'ils n'aiment pas qu' on leur dise quoi penser ou voter...
Alors, une question se pose : François Hollande, candidat de la posture ou de l'imposture médiatique ?

PS : Les interventions des proches de *Marine Le Pen font, désormais, le bonheur des médias puisqu'ils fustigent Nicolas Sarkozy, espérant que les électeurs Marinistes voteront François Hollande. Aujourd'hui, ils ont trouvé grâce à leurs yeux et tentent de les séduire par la flagornerie et la fourberie afin de mettre LEUR prétendu président au pouvoir.
Les électeurs qui se sont portés sur Marine Le PEN sont libres et ils feront, une fois de plus, mentir les sondages et les médias en leur démontrant qu'ils ont de la mémoire et que le pays ne peut pas être livré à cette horde de terroristes intellectuels risquant de sévir encore cinq ans sur les esprits tout en desservant la France.

*Il sera fait un article complémentaire sur le sujet afin de mettre en lumière certains aspects contradictoires...

Relayé par Vos Tribunes à la Une
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