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14 mars 2012

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Début 1960, à 22 ans, Jean-Michel Meurice débarque en Algérie comme appelé du contingent. Benjamin Stora, lui, a 10 ans, et sa famille, des commerçants juifs de Constantine, vit depuis plusieurs années dans l'angoisse de la guerre. Elle va causer quelque 500 000 morts en un peu plus de sept ans, mais comme une majorité de Français, le soldat Meurice en ignore alors à peu près tout. Et l'armée, qui lui "apprend à tuer", ne lui explique "ni qui ni pourquoi". Un silence qui se fera de plus en plus pesant alors que l'Algérie française, au fil des mois, se défait sous ses yeux dans un chaos grandissant. Car le pouvoir gaulliste, accuse-t-il, va peu ou prou abandonner à leur sort, puis à leurs blessures, tous ses protagonistes : pieds-noirs, harkis, appelés. Sa chronique à la première personne du singulier débute avec les émeutes qui voient pour la première fois, en janvier 1960, des civils français dresser des barricades pour affronter leurs gendarmes à Alger. Elle s'achève avec la recrudescence des massacres qui, entre les accords d'Évian, le 18 mars, et l'indépendance algérienne, le 5 juillet 1962, frappent tous les camps, tandis que la France accélère le retrait de son armée.
 
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