
"François Bayrou, le candidat du MoDem, et Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, ont d'ores et déjà indiqué qu'ils étaient disposés à une telle rencontre et "on va voir si les autres sont des peureux ou des courageux", a déclaré sur France 2 le candidat de Debout La République (DLR) à la présidentielle. Mais Nicolas Sarkozy et François Hollande y sont hostiles, a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan. (...)
Le journaliste de France 2 a confirmé à l'antenne que la chaine publique étudiait la possibilité d'organiser un tel débat."
Eva Joly, candidate de EELV se dit favorable à un débat à quatre ou six.
Des candidats pourraient être absents du débat par choix puisque certains ont avoué ne pas rechercher à être élus mais se servent de l'élection pour parler de leur "causé" mais les "gros" ne peuvent pas se soustraire à l'exercice, ils s'honoreraient de "daigner" débattre avec les "petits" n'ayant pas forcément de petites idées ou propositions. Ainsi que le rappelle l'adage : "les absents ont toujours tort". Nicolas Sarkozy et François Hollande prendront-ils le risque de "marquer " cet épisode dans la mémoire des électeurs ?
France 2 étudie la possibilité d'organisation d'un débat, peut-être pourrait-elle s'allier à TF1 ? L'évènement serait une première vu en France avec un parterre fourni de candidats avec des idées diamétralement opposées. Une nouvelle image de notre pays serait envoyée au monde entier, celle d'une véritable démocratie où la crise et ses conséquences, au coeur des préoccupations des Français et celles des candidats. Ce débat est nécessaire, chacun d'entre ne pouvant se défiler devant des questions et thèmes cruciaux pour relancer l'économie.
Ce débat serait celui de la dernière chance, celui qui permettrait d'aborder réellement le problèmes de notre société où il n'y aurait de place que pour des propositions, une vision pour la France, un avenir sans les sempiternelles incantations.
Les sondages galopants chaque jour donnent l'impression d'assister à un Grand prix d'Amérique ne prévoyant que deux possibles candidats finalistes au premier tour et paraissant embrumer les cerveaux au lieu de les éclairer et provoquant un peu plus d'incertitude ou d'indécision chez les électeurs.
Les journalistes retrouveraient leur place, eux aussi, animant des débats de manière impartiale au lieu de réciter des textes sur prompteur.
Si ce débat avait lieu, tout le monde aurait à y gagner.
En outre, en redonnant un peu de panache à la France, l'espoir reviendrait peut-être... Si chacun des candidats ne vise que l'intérêt général...
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