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8 mars 2012

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Ce que l'on retiendra du débat Sarkozy-Fabius, c'est le combat de coqs... récidivistes, parfois en cour de récré « c'est celui qu'il dit qui y est ».
Imaginer ces messieurs à un haut niveau de responsabilité -pour l'un, avec à un son passif beaucoup d'actes manqués et l'autre, soutien et ami de DSK, se voyant à nouveau- en haut de l'affiche, donne… la chair de poule.

Lorsque le candidat sortant, acteur principal de la bérézina française, déclare qu'il a pris la dimension -ou conscience- de sa fonction seulement en 2010 devant les cercueils des soldats tombés en Afghanistan. Alors qu'il a été élu en mai 2007, cela fait froid dans le dos.
A moins d'être un peu "désorienté", un simple lambda candidat à la présidentielle sait par avance qu'il tient l'avenir et la vie d'hommes et de femmes entre ses mains, le découvrir trois ans après démontre un manque de maturité pour la fonction l'honneur fait à un homme ou à une femme par des électeurs ne s'improvisant pas, surtout pour quelqu'un qui a fait partie du gouvernement pendant dix ans auparavant. Il y a donc quelque chose qui "cloche"...
Les déboires conjugaux ne peuvent et ne doivent pas être prétexte à un laisser-aller engageant l'avenir de 65 millions de Français. Ces derniers auraient très bien compris le retrait du président, même temporaire, la fonction présidentielle ne devant pas servir de thérapie à un seul homme ayant du mal à retrouver ses repères.
Les Français ayant perdu leurs repères pendant ce quinquennat, il y a donc lieu de s'interroger sur la cause à effet.

Le contradicteur du candidat sortant, ancien premier ministre condescendant, quant à lui, manque singulièrement de mémoire pour l'affaire du Rainbow Warrior ou celle du sang contaminé et sur sa participation au libéralisme sauvage sans vision à long terme pour le pays qui a mené au désastre que l'on connait.

Belle affiche à des Paroles et des actes qui avait fait sortir les brosses à reluire des journalistes où l'on s'aperçoit -encore- que l'on a à faire à des humains ne pouvant résister à la démonstration de haine ou de flagornerie comme l'éminent directeur du Point, Franz Olivier Giesbert, entre autres, rougissant comme une jouvencelle devant un compliment non pas du candidat mais du président Sarkozy et non du candidat.
Bon moment de théâtre avec des comédiens journalistes et candidats has-been...


Lorsque Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV le 7 mars demande à Nicolas Sarkozy si le Front National et qu'il a du mal à lui répondre, il n'est pas certain que c'est de cette manière qu'il séduira son lectorat ; il donne plutôt l'impression que ces électeurs sont des idiots qui ne comprendraient pas ce qui se dit dans la campagne électorale. L'opération séduction ne marchera pas, le dédain est trop palpable.




Voilà un ressenti de plus de cette campagne, qui n'en est pas une car l'élection est jouée d'avance.
L'abstention, espérons-le, fera la différence.
A moins que François Bayrou ne mette tout le monde d'accord...
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