Réagissant à un article du Post : Avions mis à disposition des politiques : arrêtons l'hypocrisie où il est même fait un parallèle avec les people qui bénéficient d'avantages ; les politiques ne sont pas des people et la comparaison me parait inappropriée ; je commence à m'inquiéter sur le fatalisme ambiant.Les privilèges accordés à nos politiques de tous bords depuis des décennies seraient entrés dans notre "culture". Or je me pose la question de savoir où commence la corruption.
Je l'ai déjà évoqué dans ce billet : Mots Croisés du 07/02/2011: « Les révolutions arabes et nous »
Il faut raison garder.
Les privilèges datent et ce qui me gêne, en France, le fatalisme ambiant tendrait à dire : "cela a toujours existé, alors..."
Tous les politiques de tous bords ont profité de ces systèmes, des largesses et privilèges de certains pays, c'est pourquoi ils sont réticents aux changements dans certains pays.
Et ce n'est pas parce que cela a toujours existé qu'il faut que cela continue.
Puisque le gouvernement est capable de nous pondre une loi par jour, restreignant un peu plus encore nos libertés, notamment LOPPSI 2 votée et entérinée aussi par le Senat, hier, où il n'y aura pas de passage devant la justice pour ordonner la fermeture d'un site "mis en cause", qu'il fasse une loi de bonne conduite qui nous empêchera de suspecter nos politiques de corruption.
Car il n'a qu'un pas à franchir dans le soupçon, si les politiques acceptent ce genre de privilèges, peut-on les considérer comme des pots-de-vin, achat de fidélité, allégeance, afin de fermer les yeux sur les "dysfonctionnements" de certains régimes tout en sachant que l'inverse se fait de la part de notre pays à l'égard d'autres états ?
Si la "diplomatie" est cela, elle serait donc faite de corruptions ? Les "petits ou (gros) cadeaux" ne font pas qu'entretenir l'amitié, ils ont le pouvoir d'acheter toutes sortes de "services".
Voilà où nous en sommes. Peut-on franchir le pas du mot corruption ?
Les révolutions arabes nous donnent l'occasion de faire une introspection et de tout remettre à plat.
Maintenant, peut-être faudrait-il s'intéresser aux vacances au Maroc de nos politiques pour le Noël dernier ?
Sources : Le Post, L'Express, Le Monde
Billet visible aussi sur Le Post (jusqu'à quand? )
